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Nous allons continuer aujourd'hui le circuit proposé par l'OT de la ville en nous dirigeant vers la Place des Poilus. Pour cela, nous allons retraverser la Rue Grande pour monter par la rue de la Paroisse.
Nous aurions pu choisir de grimper sur la place par les escaliers des remparts, d'où nous avons une vue vertigineuse sur la tour carrée de l'église, un des rares vestiges de l'ancien castrum qui a perdu sa flèche lors du séisme du 11 juin 1909.
Nous préférons passer devant une des anciennes portes des remparts, appelée la Porte du Chevalier-de-Laval.
Cette porte doit son nom à César d'Esménard de Vautubière, qui appartenait à une vieille famille lambescaine. Ardent défenseur du château lors du siège de 1589, il fut fait prisonnier et pendu à l'une des tours du château qui se dressait alors place du Castellas, une place que nous visiterons ultérieurement.
Nous admirons donc à droite de la rue de la paroisse et au-dessus de la Porte du Chevalier-de-Laval, l’ancien Hôtel d'Esmenard de Vautubière datant de 1697. Il appartenait à une vieille famille lambescaine.
A côté de la statue qui se trouve sur la façade une potence mobile permettait d'insérer une lampe à huile qui éclairait la sculpture.
Au passage, on peut aussi admirer les poutres en bois sculptées situées sous la toiture.
A gauche à l'angle de la Rue Grande et de la rue de la Paroisse, se trouve le superbe Hôtel particulier de Saint-Chamas. A l'emplacement des anciennes terrasses couvertes des appartements ont été aménagés. L'Hôtel est plus ancien que le précédent et a été construit en 1647 par Jean-Baptiste de Saint-Chamas, sur des terres achetées au Duc de Guise.
Il aurait accueilli les Assemblées, en 1765 et 1766, pendant la reconstruction de la chapelle des Pénitents Gris, qui se trouvait sur la place de l’église où ils se réunissaient habituellement.
Nous allons maintenant nous rendre sur la place des Poilus qui doit son nom au fait que se trouvait érigé sur la place le Monument aux morts de la Première guerre mondiale, installé à présent derrière la mairie sur la place du Parage. Je vous avais raconté tout cela ICI et déjà montré cette place à cette occasion.
Je vous rappelle que le Monument aux morts de la Seconde Guerre Mondiale se trouve à l'extérieur sur la Chaines des Côtes, près de la chapelle Saint-Anne, là où le maquis s'était organisé. Je vous en ai parlé ICI.
Arrivés sur la place, à gauche, nous pouvons voir la façade arrière de l’hôtel de Saint Chamas.
Sur cette place se trouve l'église Notre-Dame de l'Assomption édifiée de 1700 à 1741 à la place du Château de Saint Eldrad (à vérifier) premier seigneur de la ville, patron de la cité et des bergers. Je vous avais fait visiter l'église ICI pour l'extérieur et ICI pour l'intérieur. Je vous montre rapidement quelques vues pour ceux qui n'ont pas envie de repartir vers ces articles, ce que je comprends.
Les orgues de Joseph Isnard ont été entièrement rénovés mais l'église est encore en cours de travaux. Nous y retournerons durant l'hiver pour visiter l'intérieur, une fois les travaux totalement terminés.
A la place des platanes s’élevait la chapelle des Pénitents Gris, démolie en 1909 et dont l'entrée se situait en face de l’église actuelle. J'ai un peu du mal à me représenter la place à cette époque, je l'avoue.
La place est utilisée aujourd'hui comme parking pour les riverains. De jolies immeubles anciens la bordent, aujourd'hui surélevés par des escaliers, histoire de se rappeler qu'ils ont été construits sur une butte, peu à peu aplanie au fur et à mesure de la construction de l'église et des habitations.
Une maison en particulier attire notre attention. C'est la maison aux mascarons. Elle n'est pas la seule dans la ville à avoir ces ornements sur sa façade. Je crois que je vous l'avais déjà montré elle-aussi !
Nous allons à présent quitter la place de l'église pour nous rendre sur une autre place devenue célèbre de Lambesc, mais ce sera l'objet d'un nouvel article, enfin, comme d'habitude...si vous le voulez bien et que vous ne vous êtes pas encore lassés de cette visite.