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Au printemps dernier mon mari m'a rapporté de voyage, du blé vert appelé freekeh, farik, freek ou frikk selon les régions.
Quel que soit l'orthographe de son nom, c'est un cousin du boulgour, c'est à dire un blé dur.
Il s'agit d'un blé, cueilli vert, avant que les grains ne durcissent et grillé encore dans l'épi (pour stopper la future germination) avant d'être séché au soleil, puis décortiqué et quelquefois concassé.
Sa préparation lui donne un goût particulier.
Cette céréale se cuisine à la place du riz ou du blé et peut accommoder tous les plats de poulet ou agneau, cuisiné à l'orientale. On le déguste aussi dans des soupes (chorba) ou tout simplement avec des légumes et des épices. Tous les modes de cuisson du riz que vous connaissez, lui conviennent. Il cuit assez vite en une quinzaine de minutes.
C'est la céréale à la mode paraît-il ! Ce que j'apprends en cherchant sur le net...
On en trouve partout ce que je sais depuis que je l'ai goûté, dans la plupart des épiceries orientales, mais aussi sur internet et même sur le grand A. que je ne veux point nommer, car il chapeaute tout et vend de tout...et nous le connaissons tous.
Je vous laisse libre si vous voulez goûter ce blé de l'acheter où vous voulez !
Ce blé est connu et consommé en Orient depuis 5 000 ans. L'Occident commence à s'y intéresser seulement maintenant, car on lui reconnaît beaucoup de vertus pour la santé.
Sa richesse en vitamines B et en manganèse en fait un aliment de choix car nous sommes très souvent en carence pour ces éléments dans notre alimentation moderne. Il est 4 fois plus riche en fibres que le riz complet et c'est une mine d'antioxydants.
De plus, comme la plupart des blés, il a un index glycémique très bas et peut donc être consommé par les personnes souffrant de diabète.
Voilà comment se présente cette céréale originaire des pays de l'est méditerranéen...
Pour accompagner le freekeh j'ai donc cuisiné de l'agneau à l'orientale.
Ma recette varie à l'infini selon les épices que j'utilise et elle change à chaque fois.
Je vous en donne ma dernière version, à agrémenter selon votre goût...
Pour 4 à 6 personnes
- 1 épaule d'agneau découpée en morceaux
- 500 g de courgettes
- 1 poivron rouge
- 1 citron confit
- 2 oignons
- 2 gousses d'ail
- cumin et curcuma en poudre, cannelle en bâton, sel, poivre et deux feuilles de laurier (ou autres épices que vous préférez)
- quelques olives vertes dénoyautées
- 1 petit bouquet de coriandre (facultatif)
1 - Faire revenir dans un peu d'huile d'olive, la viande d'agneau découpée en morceaux jusqu'à ce qu'elle dore bien. La réserver.
2 - Dans la même sauteuse, faire revenir les oignons.
Quand ils deviennent translucides et légèrement dorés, remettre la viande, ajouter l'ail écrasé, le citron confit découpé en tous petits morceaux et les épices.
3 - Laisser la viande s'imprégner des arômes, saler, poivrer et ajouter le laurier.
4 - Couvrir alors la viande d'eau et laisser mijoter trois-quart d'heure.
Pendant ce temps, lavez les courgettes et les éplucher si elles ne sont pas bio. Laver et nettoyer le poivron rouge
5 - Les découper en morceaux pour les courgettes et en lamelles pour le poivron.
6 - Les ajouter dans la sauteuse.
7- Dix minutes avant la fin de la cuisson ajouter les olives vertes dénoyautées.
Vous servirez le plat avec le frekeeh cuit à point, saupoudré de coriandre hachée si vous aimez.
Et régalez-vous !