Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
...je vais vous dire quelque chose que je n'ai jamais dit à un client. Même si un avocat à le devoir de défendre au mieux son client, qu'il le croit coupable ou innocent, je veux que vous sachiez que cela ne fait pour moi aucun doute : vous êtes victime d'une machination.
Novembre 1970. Nous avions laissé Emma Clifton ICI dans le tome 5, en plein procès intenté par son ennemie et ancienne belle-sœur, Lady Virginia Fenwick.
Le tome débute alors que le jury doit rendre son verdict. Alors que Virginia pense gagner, un mystérieux personnage décide de transmettre à la presse l'intégrité de la lettre laissée par le commandant Fisher qui dénonce ses agissements. Emma qui avait eu l'occasion de la lire s'était pourtant fortement opposée à ce que cette lettre serve lors du procès. En effet, son contenu révèle aussi des agissements concernant Giles son frère adoré, ce qui pourrait compromettre sa carrière politique.
Mais la lettre va permettre à Emma d'être totalement innocentée et de retrouver sa place comme présidente de la compagnie Barrington, la tête haute. Mais d'autres responsabilités inattendues l'attendent...
Virginia voit ses subsides s'effondrer ce qui l'oblige à trouver rapidement d'autres sources de revenus...comme toujours inattendues. Le lecteur ne peut s'empêcher de plaindre par avance, les pauvres victimes car nous le savons à présent : elle ne manque pas d'imagination.
Pendant ce temps Harry continue à se battre pour faire libérer Babakov qui est toujours emprisonné en Sibérie depuis la publication de son livre sur Staline. Mais une surprise l'attend...
Sébastien ne sait toujours pas où il en est : il ne veut pas renouer avec Samantha tant que son mari, gravement malade n'est pas décédé. Mais d'un autre côté, sa petite fille grandit loin de lui alors qu'il voudrait tant la connaître enfin. De plus, il va encore subir une trahison et une séparation douloureuse avec Priya une jeune indienne qui a des parents très traditionnalistes.
Et Giles est vraiment tombé amoureux de Karin, la mystérieuse interprète qu'il a rencontré à Berlin mais qui vient de l'Est. Il est prêt à tout quitter pour la retrouver et la faire passer à l'Ouest...mais peut-il avoir vraiment confiance en elle...
Seule la lecture de cet opus pourra vous le dire ?
Harry avait cru qu'il allait s'adresser à quelques journalistes du coin, mais lorsqu'il sortit sur le perron, une marée de reporters et de photographes le guettait, tous criant en même temps. Il resta sur le perron, attendant patiemment qu'ils comprennent qu'il n'allait rien dire avant qu'ils lui accordent leur entière attention.
Il faut un personnage héroïque pour réécrire l'histoire afin que les futures générations puissent connaître la vérité...
Anatoly Yurgevich Babakov, déclara-t-il, tu as prouvé à tous les dictateurs qui ont régné sans avoir reçu le mandat du peuple que la plume est plus forte que l'épée.
Serai-je en train de devenir une inconditionnelle de cette saga ?
En tous les cas, encore une fois, j'ai eu du plaisir à entrer dans cet avant-dernier tome de la série. A l'heure où je publie cette page, j'ai déjà lu le dernier mais je ne sais pas encore quand je le présenterai ayant beaucoup de retard pour écrire mes chroniques.
Ce tome comme les précédents et le suivant, est distrayant. La lecture est facile et sans prise de tête et on traverse l'histoire de 1970 à 1978. Cette fois encore, le lecteur voyage de l'Angleterre à Allemagne de l'Est, puis en Italie, en Russie et aux Etats-Unis...
Le roman est vivant et les rebondissements et autres imprévus permettent de ne pas s'ennuyer un seul instant. Tous les ingrédients sont réunis pour passer quelques bonnes soirées. Bien entendu, les personnages n'évoluent pas beaucoup et je reconnais que les conserver tels quels, c'est plutôt rassurant.
Et, ce qui ne gâche rien : beaucoup d'amour circule dans ces pages, et cela fait du bien.
L'accent est mis sur l'honneur de la famille Barrington, son intégrité et donc les valeurs transmises à Giles, Emma et leur sœur Gloria, par leur grand-père.
Cela m'a plutôt amusé de retrouver dans ce tome les ficelles narratives de l'auteur, à présent bien connues, car je me demande à chaque page comment l'auteur va résoudre le problème posé, ou quelle nouvelle manigance il va trouver !
Je comprend mieux du coup les adeptes des séries car jusqu'à présent je ne m'étais jamais lancée dans une série aussi longue. La dernière phrase nous donne envie de, tout de suite, se plonger dans le tome suivant...mais je ferai encore une fois durer un peu le plaisir avant de vous le présenter, puisque je l'ai déjà lu.
Franchement on ne devrait jamais écouter sa belle-mère. Derrière chaque homme ayant réussi il y a, parait-il une belle-mère étonnée. Harry doit une très grande partie de sa réussite à ton tendre appui, en tant qu'épouse et mère. Mais, et tu savais qu'il y aurait un "mais", à mon avis, tu n'as pas, loin s'en faut accompli tout ce dont tu es capable. Proust a dit qu'aucun d'entre nous ne fait, finalement, ce pourquoi il est le plus doué...