Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Nous allons aujourd'hui (et durant mes prochains articles) découvrir le jardin botanique de Sanoflore situé dans la Drôme.
Loin de moi l'idée de faire de la publicité pour la marque Sanoflore (marque de cosmétiques certifiés Bio par Ecocert que vous connaissez peut-être, car vous le savez je ne fais pas de pub ici, et je ne suis pas sponsorisée comme le sont certains blogs). Mais comme vous le savez aussi, j'adore la nature et les plantes et lors de mon dernier séjour dans la Drôme en juin dernier, nous sommes donc allés visiter ce jardin qui se trouve à côté du petit village de Gigors-et-Lozeron au pied du Vercors et occupe à lui seul 2500 m2.
Vous trouverez facilement sur internet de plus amples renseignements sur son histoire mais je ne peux pas parler du jardin sans vous en dire quelques mots.
Ce qui est important c'est de savoir que le jardin est né suite à la création en 1972 de jardins expérimentaux de plantes aromatiques par le fondateur de la marque, Rodolphe Balz, qui fut ensuite corédacteur du cahier des charges de l'Agriculture Biologique dans les années 80, puis de celui concernant la cosmétique bio. En 1986, le jardin devient une ferme / herboristerie expérimentale. Puis en 1986, Rodolphe Balz crée le laboratoire Sanoflore qui rejoint ensuite le Groupe L'Oréal en 2006.
Depuis 1995, l'entreprise quitte en partie (car la distillerie est restée sur place) le col de Verraut à Eygluy au pied du Vercors dans la Haute vallée de la Gervanne, où elle était implantée depuis l'origine. Le jardin botanique voit le jour à son emplacement actuel sur le plateau de Gigors-et-Lozeron. Au départ, il avait pour objectif de faire connaître au public les différentes espèces végétales aromatiques ou médicinales utilisées par la marque et cultivées localement dans la vallée. Et puis, il s'est agrandi au fil du temps.
Le laboratoire est installé à côté du jardin botanique. Les bâtiments sont situés juste à côté d'un grand parking et d'une zone de pique-nique qui semble publique.
L'entrée est accueillante et fleurie et donne envie de pénétrer dans le jardin.
Un lac artificiel de 3 000 m3 a été creusé et recueille les eaux de pluie. Il est entouré d'une zone humide propice à la biodiversité.
La nature près du lac offre une pause très agréable au visiteur qui peut s'installer sur ce banc pour admirer le paysage, la flore ou écouter les oiseaux. Il a le choix car d'autres bancs l'attendent dans les autres zones du jardin. Il faisait très chaud au mois de juin lors de notre visite, et nous avons apprécié les pauses sur les bancs à l'ombre des arbres ainsi que la fraicheur occasionnée par la proximité de l'eau. Nous avons également apprécié la vue sur les alentours en particulier au niveau du belvédère dont je vous parlerai ultérieurement.
Le jardin botanique, situé entre les bâtiments du laboratoire et le lac abrite plus de 350 espèces différentes et comprend lui aussi un bassin de plantes aquatiques, un ruisseau, une mare à grenouilles qui apportent de l'eau sur un plateau très sec en été.
Depuis 2018, le jardin est régulièrement enrichi et remanié. Nous l'avons trouvé très bien entretenu et enrichissant quant à la variété des espèces découvertes sur le site.
Des abris pour les hérissons ont été installés, ainsi que des nichoirs pour les oiseaux, et un hôtel à insectes.
Le jardin est divisé en douze zones thématiques. De grandes fiches de visite plastifiées sont à la disposition des visiteurs à l'entrée. Les 350 plantes sont toutes soigneusement étiquetées (enfin presque toutes). L'intérêt botanique est indéniable et nous l'avons visité en prenant notre temps ce qui explique que je vais consacrer à ce jardin plusieurs articles.
Il y a d'abord le jardin méditerranéen (pin d'Alep, chêne liège, palmiers, cactus, agrumes) puis l'Allée des Simples (mélisse, bourrache, chardon marie) et des plantes médicinales (calendula, aloe vera, ail des ours sauges et menthes) . La montagne aux lavandes et le damiers des plantes aromatiques, enfin le belvédère, la petite roseraie, la zone humide, la prairie fleurie...entre autres.
Présentation des différentes zones et première page de la fiche plastifiée mise à disposition à l'entrée
Inutile que je vous précise que le jardin est totalement bio, sans usage de pesticides ou aucun autre produits chimiques tout comme toutes les plantations alentours, dont sont issus les plantes servant à fabriquer les cosmétiques.
Il est ouvert tous les jours, toute l'année et en accès libre.
Voici, pour vous donner envie, un petit aperçu des paysages...
A savoir, l'entreprise tient à conserver son image d'entreprise écologique et bio. Elle s'investit par exemple actuellement dans de nombreux projets locaux, comme la plantation de haies bocagères dans le département et le Vercors en partenariat avec le lycée de la ville de Romans.
Et c'est avec cette dernière vue sur les alentours que se termine notre article du jour. Prochainement nous entrerons bien entendu dans le jardin, enfin comme d'habitude...si vous le voulez bien !