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Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...

Rhapsodie italienne / Jean-Pierre Cabanes

Albin Michel, 2019

Albin Michel, 2019

Mussolini marche lui aussi de long en large. Il se retourne.
- Et la liberté ? J'avais promis que le fascisme apporterait la liberté !
Margherita éclate de rire.
- La liberté, les Italiens s'en fichent du moment qu'ils ont un chef et qu'il leur donne de la fierté.
- Et les pauvres ?
- Les pauvres, ils veulent bouffer. C'est tout ce qu'ils attendent de toi. Aux riches, l'orgueil d'être italiens, aux pauvres, de quoi remplir l'assiette. La liberté c'est pour les philosophes, pour Benedetto Croce. La liberté, ce n'est qu'une idée!

Voilà un roman de 700 pages qui nous emmène en Italie des premières heures du fascisme à la fin de la Seconde Guerre Mondiale... 

 

Le roman débute en mai 1915 juste avant la déclaration de guerre avec l'Autriche.  Lorenzo Mori, brillant officier de l'armée italienne, et fils d'une grande famille, vient de rentrer à Vérone pour voir ses parents et revoir Julia, sa promise. Mais une surprise l'attend à son retour, elle se marie avec un autre, choisi par sa famille, alors qu'ils s'étaient jurés fidélité l'un à l'autre...

 

Au même moment en Sicile, près de Palerme, dans un tout petit village pauvre et isolé, Nino Calderone voit la ferme paternelle partir en fumée, juste un an après l'assassinat de son père. Il sait qui est l'auteur de ce crime et ce nouvel affront nécessite une vengeance d'honneur, l'obligeant à s'engager immédiatement après pour partir bien loin de celle qu'il aime en secret, Carmela...

 

Tous deux vont se retrouver compagnons d'armes, enrôlés dans les "alpini", ces célèbres troupes de l'armée italienne, spécialisées dans les combats en montagne et parfaitement formées pour se battre dans des conditions extrêmes. Ils doivent libérer les "terre irredenti", retenues par  les Austro-Hongrois.

Une guerre, écrit-il [Nino] que je n'aurais jamais imaginée, avec des canons plus longs que des trains, des obus que l'on transporte sur des chariots car ils sont trop lourds pour qu'un homme puisse les porter dans les bras"...

Mais après la guerre, tout va opposer les deux hommes...

Lorenzo devient proche du Duce et adhère à l'idéologie fasciste. Et comme tout le beau monde de Vérone est devenu fasciste, sa famille le soutient dans sa démarche. Depuis que Julia, qu'il a épousée en cachette lors d'une de ses permissions, a été tuée lors d'une manifestation, Lorenzo n'a plus goût à rien. Il découvre pourtant les joies de la paternité en rentrant de la guerre : une petite Laura est née quelques jours à peine avant la mort de Julia...

Pendant ce temps Nino est dans un hôpital militaire : il a été grièvement blessé et a perdu la mémoire. Suite à une erreur, il a été déclaré mort... Mais des mois après, il s'en sort, défiguré mais bien vivant, et il retourne en Sicile. Il arrive dans son village, le soir même où Carmela, le croyant mort,  se marie avec un écrivain plus âgé qu'elle. 

Dépité, Nino va intégrer la mafia locale, la Cosa Nostra.

Ce qu'il ne sait pas...c'est qu'il a un fils, Salvatore, né pendant la guerre.

 

Le destin va obliger plusieurs fois les deux amis à se croiser et ils sauront alors se montrer, en tant qu'anciens alpini, respectueux l'un envers l'autre.  Lorenzo en particulier, nommé préfet de Sicile par Mussolini, n'oubliera jamais qu'il doit la vie à Nino...qu'il croyait mort lui-aussi. 

Ce que j'ai aimé...

 

C'est un roman agréable à lire et tout à fait captivant. L'écriture est plaisante et le récit fluide. On ne s'ennuie pas car il alterne récits de combats, correspondances, réflexions personnelles des personnages ou de leurs proches, compte-rendus de réunions réelles ou imaginées entre les différents protagonistes. 

Tous les faits historiques sont réels et les personnages fictifs se mêlent à la grande Histoire en toute harmonie. 

Le livre est bien structuré et découpé en périodes clairement définies ce qui donne des repères au lecteur : 1915, 1924, 1940...Chaque période est elle-même divisée en courts chapitres numérotés.

Enfin, le récit est étayé de poèmes, de mots ou d'expressions en italien ce qui le rend encore plus vivant. 

 

Les personnages ne sont pas figés et évoluent au cours du temps en particulier dans leur conviction personnelle ce qui donne un roman empli d'humanité.

En suivant les personnages fictifs ou réels, on découvre aussi la vie en Italie à cette époque, les différences entre le faste des villes et la pauvreté des campagnes isolées. 

Les femmes sont mises à l'honneur dans le roman que ce soit Carmela qui saura rebondir à chaque instant pour rester fidèle à elle-même ou Laura et avant elle Julia, qui sauront  s'opposer aux idées de leur milieu, à leurs risques et périls et toutes les autres, dont on peut au passage admirer le courage et la détermination durant ces années où rien n'était acquis pour elles, en particulier dans les campagnes. 

 

Malgré le côté romancé, j'ai appris des choses que je ne savais pas dans ce roman historique.

D'abord en ce qui concerne les faits de guerre, tout ce qui est décrit dans ce roman est réaliste : les lieux et les batailles sont décrites au plus près de la réalité. Les personnages qui entourent Mussolini ont pour la plupart réellement existé.

 

Ensuite, moi qui ne connaissais que bien peu de choses sur Mussolini, à part bien sûr que c'était un dictateur, fasciste et allié à Hitler pendant la seconde guerre mondiale et qu'il avait donc participé activement à déporter des milliers de personnes dans des camps, j'ai découvert une autre facette de l'homme, certes édulcorée dans le roman, mais néanmoins suffisamment intéressante pour me donner envie de relire sa biographie en détails.

Ici on découvre Mussolini dans sa vie de soldat, puis dans sa vie politique mouvementée, son désir de pouvoir, la naissance du partie fasciste qui trouve ses adeptes dans les anciens soldats méprisés et insultés par la population, le pourquoi de son alliance avec Hitler tardivement durant la dernière guerre.

Mais on découvre aussi son entourage et l'influence qu'il a eu sur lui, que ce soit les femmes ou les hommes du parti. 

 

Ce que j'ai moins aimé...

 

En dehors de certains personnages, bien évidemment !

J'ai trouvé certains passages du roman un peu moins agréable à lire, avec des descriptions des combats moins passionnantes à mes yeux car un peu trop longs et détaillés.

De plus il y a beaucoup de personnages et il est parfois difficile de s'y retrouver. 

Ils rient. Ils ont les désirs de leur vingt ans et, au village, il n'est pas question de papillonner auprès des filles, sauf à afficher une volonté de mariage. Pères et frères veillent au grain et ont le couteau facile.

Elle danse Laura...au mois de juillet 1936, la France est en fête. Le "Front popu" a gagné les élections...
ce qui se passe ici est intéressant. La gauche au pouvoir, on va voir ce que ça va donner, la vraie gauche. Pas celle des salons et des cafés philosophiques de Montparnasse, la bonne gauche aux mains calleuses et à la voix chaude, la gauche des petits matins avec la cafetière qui passe de main en main, celle des tapes sur l'épaule...la gauche des camarades. Dans ce monde, elle se sent bien Laura.

En conclusion, je suis bien certaine que ceux qui aiment les récits historiques vont se régaler en lisant ce gros pavé. J'ai passé moi-même un excellent moment de lecture... 

Je ne regrette pas d'avoir croisé cet auteur grâce à Babelio et une masse critique exceptionnelle, et à Albin Michel, l'éditeur, que je remercie ici.

De plus, j'ai lu ce roman en avant-première car il ne sort en librairie que le 2 octobre prochain...

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E
j'ai repéré ce roman et mis une option sur lui dès que j'ai vu passer les critiques sur Babelio, <br /> j'ai encore plus envie depuis que j'ai lu "sous un ciel écarlate" car je connais peu l'Histoire de l'Italie...à part l'exécution de Mussolini la tête en bas avec sa Clara, ou l'histoire de sa rencontre avec Hitler avec le train qui ne s'arrête pas au bon endroit...
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M
Oui c'est exactement ça...
E
les gens ont la mémoire courte hélas et les mêmes causes entraînent toujours les mêmes effets: la montée du populisme, c'est tellement facile d'avoir un coupable à désigner et sur lequel s'acharner...
M
J'ai appris vraiment beaucoup de choses en le lisant et le côté romancé bien entendu permet d'entrer différemment dans l'histoire. Je lirai ton avis avec grand plaisir si tu te plonges dans ses 700 pages...j'ai noté "sous un ciel écarlate" et je compte bien le lire. C'est une période de l'histoire qui ne peut qu'éclairer notre monde d'aujourd'hui
M
Pas très emballée par l’intrigue dans laquelle on sent poindre la rencontre du fils de l’n avec la fille de l’autre... mais je me trompe peut-être ! En tout cas, merci pour ce partage Manou et belle journée
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M
Et bien...tu te trompes !! Un livre sur un sujet aussi sérieux que la montée du fascisme ne peut pas proposer une intrigue aussi simple. On peut reprocher à l'auteur de provoquer le destin en faisant se rencontrer les deux héros de nombreuses fois (pour étayer sa cause) mais pas ça :) bonne fin de semaine Mimi
C
je n'ai pas envie de lire ça en ce moment mais j'imagine que ça doit être passionnant de pavé historique et j'aime ton avis avec ce que tu as aimé et moins aimé<br /> belle journée<br /> bisous<br /> patricia
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M
Après le départ de mes petits loulous, j'avais besoin de combler le vide avec un gros pavé, distrayant mais qui me demandait de me concentrer sous peine de perdre le fil... ça m'arrive une fois l'an et j'ai tout de même mis plus d'une semaine à le lire en faisant autre chose à côté bien entendu :) mais je comprends que toi en travaillant tu ne te plonges pas dans pareil pavé, je faisais pareil à l'époque ! bisous et une belle journée à toi
M
Désolée, pas de majuscules sur les commentaires, mon chat, la patte prise dans une portière de voiture m’a profondément griffé sur la main gauche très enflée et blessée, pansements et antibios, le chat va bien,<br /> merci pour ton amitié manou
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M
Ne t'en fais pas Marine, je sais que tu es bien embêtée avec ta main et je ne t'oublie pas même si tu ne laisses pas de coms. Rien ne t'y oblige, tu le sais bien. Bisous
E
Un livre sûrement passionnant je dois juste voir si je peux l'avoir sur ma liseuse:. Bonne fin de semaine, bisous
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M
Je ne sais pas encore, il ne sort en librairie que le 2 octobre :) bises
M
et oui il y a pas mal de pays que l'on aurait aimé faire, mais la santé de monsieur ne le permet pas....donc il faut aussi savoir se contenter d'aller autre part....passe un bien agréable vendredi
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V
Je suis un peu comme Catycat !<br /> Bonne soirée
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M
Moi je ne suis pas trop romans historiques sauf que je trouve que ces romans qui racontent l'histoire du XXe siècle sont plutôt des livres d'actualités ! L'histoire du XXe siècle a encore des retentissements aujourd'hui...
C
Je ne lis pas trop les romans historiques. Celui-ci devrait avoir du succès. C'est vrai que les romans très documentés peuvent devenir parfois un peu ennuyeux, je n'ai pas la patience et la concentration nécessaires mais ce sont des prouesses d'auteur. Bisous
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M
Je ne connaissais l'auteur que de nom et il a une écriture fluide donc facile à aborder mais l'essentiel n'est pas dans les combats heureusement...Bisous
F
Je vais le noter car j'aime bien les romans historiques et j'aime les gros livres qui durent longtemps ! Bonne soirée
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M
J'ai mis 10 jours à le lire et encore j'ai lu certaines pages en diagonale :) bises
R
Thank you for this in depth review. Friendship
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C
Oh 700 pages en effet, c'est un gros pavé ! Bon je ne suis pas contre les romans historiques bien au contraire, mais pas sûr que j'aie envie de lire cette histoire-là ... en tous cas en ce moment !<br /> Belle soirée, bisous !<br /> Cathy
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M
Je te comprends surtout que tu n'aimes pas trop les livres qui parlent de la guerre et là je t'assure que même moi j'en avais assez des combats ! bisous et une douce fin de semaine
E
700 pages, diable, mais on peut sauter les batailles... tout essai ou bio romancée est instructif, personne ne détient l’entièreté de la vérité - ce qui est fascinant (tiens, coïncidence, je vois que fascisme et fascination viendraient de faisceau -en italien, fascio - qui remonte au latin: fascinare "charmer, fasciner, jeter un sort") ce qui est fascinant est de voir que Benito suscite encore des passions 70 ans après. Ce n'est probablement pas le sujet de ce livre là, mais le mal lui même est intéressant à explorer, et surtout comment un type normal peut devenir un tyran ou un criminel, comme le décrit si bien Robert Merle dans "la mort est mon métier"
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M
C'est en effet très instructif de voir comment il est devenu un dictateur et a fini par céder à toutes les demandes d'Hitler uniquement pour conserver son pouvoir...J'ai lu plusieurs fois "la mort est mon métier" et je le relirai certainement un jour, c'est une grande oeuvre qui traversera le temps...
D
Il n'est pas pour moi, je n'ai pas le courage d'ouvrir les gros pavés, tu sembles très enthousiaste et ta rubrique est parfaite.<br /> Très belle journée, bises
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M
Je ne crois pas avoir donné l'impression d'être très enthousiaste. Il y a des choses que j'ai aimé, j'ai appris des choses mais j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs et que certains faits auraient mérité d'être davantage développé au contraire :) Perso, un pavé par an ça me suffit car je mets trop longtemps à les lire et même si j'alterne avec des nouvelles, par exemple, je m'en lasse...bises et une belle fin de semaine
F
Je t'avoue que ce n''est pas ma tasse de thé et 700 pages sur ce thème, je ne pourrais pas mais merci pour ton partage Manou et ton ressenti Tu es une bible pour les lecteurs <br /> Bisous et douce journée
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M
C'est tout à fait ton droit. J'ai mis pas mal de temps à le lire celui-là et je préfère aussi les livres plus courts ! bisous et une belle fin de semaine
D
je crois que j'aurais difficilement le courage de m'y lancer
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M
Je comprends aussi, pourtant on y apprend beaucoup de choses...
M
Je n'aime pas trop les récits historiques et pas non plus les histoires trop romancées. J'aime beaucoup lire et je lis particulièrement les romans contemporains et les policiers. Bisous
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M
Je lis de tout selon mon temps et mon humeur du moment :) L'important est de faire comme on le sent...bisous
L
coucou, tu en parles très bien ; bisous
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É
Bonjour Manou. Merci pour cette belle chronique. Je suis sûre que ce froman historique est passionnant et je le lirai peut-être un jour. Bonne journée et bisous
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E
Difficile de commenter ; je ne fais plus de politique dans les blogs. Mussolini ne mérite pas que l'on lui fasse de la publicité. Jean-Pierre Cabanes a tenu des propos racistes dans un tribunal (il est avocat). Ca ne me donne pas envie de lire ce livre ; tout comme pour l'extrême-droite, les médias parlent beaucoup trop d'elle.<br /> Je préfère lire Geluck, Wolinski ou Zola.<br /> Très cordialement.
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M
Je ne te répondrais pas ici Eliane. Désolée tu ne sais rien de ma vie ni du passé de ma famille et je suis libre de lire et dire ce que je veux ici...je suis assez grande pour choisir mes lectures. Bonnes vacances...et à bientôt
E
"Tu as découvert une autre facette de l'homme, certes édulcorée dans le roman, mais néanmoins suffisamment intéressante pour te donner envie de relire sa biographie en détails."....... Mussolini était un fasciste, raciste, assassin, collaborateur, exterminateur. Tu ne le verras sans doute pas dans sa biographie. Les livres d'Histoire en parlent un peu. Les grands humanistes en parlent beaucoup. Attention à ce qui vous est proposé en terme de lecture en ce moment. La bête immonde n'est pas loin, elle ressurgit en ce moment en Europe avec la montée de l'extrême-droite. L'allemagne va voir siéger un néo-nazi. A nous de savoir faire attention à ne pas revivre les mêmes atrocités. Enfant, j'ai côtoyé d'anciens déportés ; 20 ans après la guerre, ils hurlaient encore la nuit. Il me serait impensable de lire la biographie de Mussolini, même par curiosité. Je ne suis plus adhérente nulle part, je ne suis même plus syndiquée. C'est juste mon coeur qui te parle, mes tripes. Mes grands-parents étaient Résistants. Un jour je le raconterai dans mon blog... plus tard.... Prends juste soin de toi et garde l'esprit clair. Il y a danger et ça pourrait venir plus vite qu'on ne le croit.<br /> Amicalement.
M
Je le savais Eliane qu'il était avocat, médiatique...comme je savais que l'auteur était "bien à droite" mais je veux toujours me faire ma propre opinion sur les choses et les gens, et non pas suivre ce qu'on me dit de penser...Son roman reste une fresque intéressante car il montre bien comment ces jeunes se sont faits enrôles et comment le fascisme est monté dans le pays petit à petit à cause de la pauvreté et de l'incompréhension. ce qui n'excuse en rien les actes de Mussolini. Cette analyse, sans faire de politique ici car ce n'est pas le sujet de mon blog et tu le sais, est une fois de plus une explication de ce qui se passe actuellement en Europe, la guerre en moins. En tous les cas l'auteur ne prend pas partie car ce n'est pas l'objet de son roman mais il passe par le vécu des différentes classes sociales dans une Italie qui ne sait plus où elle en est, entre tradition et modernité, et contraste époustouflant entre les campagnes et les villes, pour nous laisser nous faire notre propre opinion. Merci de ton commentaire...Bisous
G
Quand on entreprend ce genre de lecture , on entre dans un monde ou il faut ne pas perdre le fil , laisser ses antenne en éveil :)<br /> En ce moment je ne me risquerai pas à partir la-dedans oups <br /> Bonne journée à toi <br /> Bisous
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M
Je te comprends, je l'ai lu de retour à la maison, en vacances avec les petits je n'aurais pas pu. Bisous