Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Aujourd'hui, je vous emmène un peu balader en Provence...
Il y a trois semaines, il faisait encore beau temps et nous avons décidé un dimanche avec une amie (en fait c'est elle qui m'a décidé !), d'unir nos célibats provisoires et d'aller passer la journée dans la forêts des Cèdres du Petit luberon, où je vous ai déjà emmené au mois de mai dernier, pour marcher...
- sur le Sentier du Portalas et voir le panorama sur la Durance.
Nous nous sommes garées au parking et nous avons pris la route piétonne jusqu'à la citerne (n° 41) qui se trouve sur la gauche.
Là en route pour le petit circuit de la Roque des Bancs !
Devant la citerne, un chemin qui n'a pas été récemment balisé, montre des marques anciennes bleu foncé : il s'enfonce dans le sous-bois. Il est presque parallèle à la route au départ et il ne faut pas le rater...
Nous marchons au milieu des buis brûlés par la sècheresse de l'été. Je n'ai jamais vu la forêt aussi sèche...Il faut délaisser les petits sentiers à droite ou à gauche pour rester sur le chemin principal.
Au cairn, prendre à droite pour se diriger "au pif" vers la barre de rocher dominée par les cèdres...que nous ne voyons pas. Le chemin s'enfonce un peu plus, et ne présente aucune difficulté : ça descend bien sûr dans les cailloux, mais c'est facile et comme il fait chaud nous apprécions la fraîcheur des bois.
La vue est bouchée par les buis et les arbres (pins, chênes verts ou blancs, érables...)
Puis nous apercevons la barre calcaire que l'on appelle "la Roque des Bancs"...face à nous.
Un peu plus loin, le chemin oblique brusquement à gauche et passe au pied de la falaise. Nous sommes sous une voûte de chênes verts, très fraîche.
La route des cèdres que nous venons de quitter, se trouve à peu près parallèle à nous, juste au-dessus.
Nous apercevons alors une première grotte...
Un peu plus loin une seconde grotte...plus profonde.
Du chemin, quel que soit le côté vers lequel on se tourne, la barre est magnifique !
Quelques vestiges d'anciens abris de berger...
Continuer sur le sentier qui descend toujours un peu, mais est bien marqué...
La vue se dégage !
Nous poursuivons le chemin qui longe toujours la paroi calcaire mais remonte un peu.
Cachée derrière le bosquet, il y a une ancienne bergerie troglodyte, que je connais déjà pour y être venue il y a des années...
Et voilà l'intérieur...certains viennent y faire des grillades, j'espère plutôt en hiver car en ce moment ce serait trop dangereux.
Nous sommes reparties en prenant la première draille, une faille boisée qui monte à droite, juste après la bergerie. Nous avons dû marcher, pliées en deux !
Mais arrivées sur le plateau, il nous a fallu retrouver la route au jugé, car le chemin n'existait plus, et nous avons marché dans les branches coupées, ce qui n'était pas très agréable.
Mais, c'est bien connu maintenant, nous sommes deux aventurières, ceux qui en doutent, nous ne les écoutons pas !
En fait, si nous avions suivi tout simplement le chemin, nous aurions vu qu'il rejoint la route, un peu plus loin. On le saura pour la prochaine fois !
Nous aurions pu ainsi nous rendre à Baume-Rousse, où un superbe panorama au-dessus d'un petit à-pic nous attendait mais nous n'avions pas réellement prévue cette balade, donc comme d'habitude, quand on ne prépare pas, on rate des choses.
A l'arrivée sur la route, prendre dans tous les cas de figure à droite pour revenir au parking...
Notre pique-nique nous attendait et l'après-midi nous avons repris certains des chemins empruntés au printemps dernier.
Nous sommes en particulier retournées au point de vue du Portalas. Mais entre-temps, les nuages avaient caché le soleil.
On voit bien à l'horizon, la plaine de Durance mais ses nombreux "iscles" étaient plutôt assombris...
Remarque
C'est à peu près en face de la bergerie que part le chemin (anciennement balisé en bleu) qui plonge dans le vallon de l'Arc et permet d'atteindre les grottes de Font Scure...mais ce sera pour une autre fois car je n'ai jamais fait ce chemin-là et si la descente dans les éboulis ne présente pas de risques majeurs avec de bonnes chaussures, je n'ai pas encore trouvé d'itinéraire facile pour remonter sur le plateau et l'escalade... c'est pas pour moi !
J'aimerais beaucoup refaire ces balades en mars-avril lorsque les sommets alentours sont encore enneigés, alors peut-être que je vous y emmènerez encore une fois pour admirer d'autres paysages...