Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Restons dans le jardin pour bien commencer cette première semaine du mois de mai en visitant celui de mes enfants dans le Cher, un jardin en cours d'aménagement...mais qui présente quelques plantations de l'ancienne propriétaire.
Les plantes qui poussent là-bas, sont bien différentes pour la plupart de celles du sud. Cependant, il faut noter que les plantes provençales comme certaines aromatiques par exemple, poussent très bien, si elles sont plantées contre un mur par exemple, bien à l'abri des gelées hivernales.
En cette première quinzaine du mois d'avril, il y avait peu de fleurs, le printemps tardant cette année à se mettre en place. J'ai comparé avec les deux années précédentes, il y avait environ 15 jours de retard sur les floraisons, comme cela a été le cas dans le sud-est, mais les paysages alentours étaient verdoyants et les champs de colza bien colorés.
Dans le jardin, la glycine était resplendissante ! Elle grimpe au milieu du jardin et était couverte de fleurs.
Tout comme les lilas.
Le cerisier du Japon que je vous avais déjà montré l'année dernière, je crois, croulait lui aussi sous les fleurs. Il faut dire que ce petit arbre, riche en symboles dans la culture nippone, a une floraison spectaculaire !
Le camélia me fait toujours rêver.
Il illumine le jardin dès la fin de l'hiver. Je n'en vois jamais en Provence car il n'aime ni les chaleurs brûlantes de l'été, ni les sols trop secs, et ne peut survivre qu'en étant abondamment arrosé. C'est bien dommage !
Le cognassier du Japon appelé aussi cognassier à fleurs finissait sa floraison. C'est un arbuste rustique qui peut pousser dans toute la France et que nous sommes nombreux à avoir dans nos jardins. En Provence, il n'est pas rare de le voir en fleurs dès le mois de février bien avant les forsythias.
L'azalée du Japon (Rhododendron kiusanum) est un arbuste que j'aime beaucoup aussi. Hélas, il n'aime pas la Provence lui non plus, sauf en pot, parce qu'il lui faut un sol acide et chez nous, c'est bien trop calcaire. De plus, même si cet arbuste fleurit au printemps, il aime le soleil doux et la mi-ombre. Et il devra être arrosé tous les jours en plein été en cas de sècheresse. Donc pour éviter le gaspillage d'eau, il vaut mieux s'abstenir de le planter dans le sud !
Les jacinthes des bois forment des parterres superbes sous les arbustes et dans les forêts. Celle-ci est un hybride horticole, plus robuste que la variété sauvage qui elle, est protégée dans tout le nord et le centre de la France d'autant plus depuis le changement climatique.
Et c'est avec ces discrets myosotis des forêts (Myosotis sylvatica) que se termine mon article du jour. C'est sans nul doute une plante sauvage qui s'est ressemée là, et se plait dans le jardin.
Nous n'avons fait aucune visite touristique dans le Cher. D'abord il n'a fait que pleuvoir durant notre court séjour (!) et de plus nous étions venus chercher notre pitchounet pour l'emmener avec nous en Haute-Loire, où nous allons donc nous rendre dès la fin de la semaine, enfin comme d'habitude... si vous le voulez bien.