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Depuis la fin du mois de novembre, les étourneaux sansonnets (Sturnus vulgaris) ont quitté la Provence. Ils sont facilement reconnaissables à leur plumage de couleur gris anthracite, ponctué de taches crème.
Ces passereaux adorent autant les villes que les campagnes.
Nous en voyons quelques individus isolés au printemps à la cime des arbres ou sur les pylônes électriques.
Puis, durant la seconde quinzaine de novembre, ils se rassemblent pendant plusieurs jours dans les endroits qu'ils aiment, faisant une halte dans ma campagne avant de migrer vers le sud. On les reconnait souvent à leur cri strident. J'apprends en rédigeant ces lignes qu'ils peuvent imiter certains bruits entendus chez les humains car ce sont d'excellents imitateurs.
Leurs déplacements en groupe donnent lieu à de surprenants ballets.
Ces groupes peuvent être composés de plusieurs centaines à plusieurs milliers d'oiseaux. On entend, alors qu'on est au sol, le bruissement des ailes. Les scientifiques ne savent toujours pas pourquoi les oiseaux se comportent ainsi peut-être tout simplement pour se protéger des prédateurs pendant leur pause.
Ce sont les oiseaux qui ont passé l'été plus au nord qui se rassemblent pour rejoindre au début de l'hiver, les zones plus chaudes d'Afrique du Nord, d'Espagne ou d'Italie, il est donc normal de les observer en Provence dès les premiers froids puisqu'ils suivent les couloirs migratoires habituels.
Ceux que j'ai pu observer restent souvent deux ou trois jours autour de mon petit hameau avant de repartir. Sans doute trouvent-ils suffisamment à manger dans les vignes ou les fermes proches qui ont une basse-cour ?
Les juvéniles ont parfois du mal à suivre le mouvement !
Ensuite, ils disparaissent pour tout l'hiver vers des contrées plus accueillantes...et ne reviendront souvent que fin février ou en mars pour ensuite remonter plus au nord durant l'été.
Les voilà en action ci-dessous, dans une très courte vidéo !