Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Je vous emmène aujourd'hui faire une brève halte à proximité de ce lieu-dit appartenant à la commune de Saint-Jean-de-Nay pour une courte balade entre deux averses.
Sur cette petite commune de Haute-Loire, située à une vingtaine de kilomètres du Puy-en-Velay, je vous ai déjà fait visiter :
Le hameau de Beyssac ICI ; La croix des yeux et la carrière de Lapeyre ICI.
Je vous rappelle que sur cette commune de Saint-Jean-de-Nay, se trouve aussi la Durande, dont le sommet ICI, est partagé entre quatre communes.
Le Meynial est un lieu-dit coincé entre plusieurs petites routes, mais comme nous en avions entendu parler par une de nos connaissances, nous avons voulu aller le voir de plus près. Pas de lavoir ni de fontaine, un ruisseau coule à ses pieds. C'est champêtre et reposant, et les habitants sont très accueillants.
Il y a de jolies paysages bucoliques alentours et des petits chemins tranquilles pour prendre l'air au calme.
Le Meynial a quelques jolies maisons, rénovées avec goût.
Et bien protégées...
Il y a des fermes encore en activité comme celle-ci.
Les bâtiments (le plus souvent étables ou remises) ont conservé de jolies portes et fenêtres anciennes avec leur linteau et leur encadrement en pierre de Beyssac pour la plupart.
En nous promenant dans les ruelles, nouvellement baptisées comme dans la plupart des communes du département, nous retrouvons trace du passé sur la façade d'une ancienne (?) étable.
Et au bord d'un champ ainsi qu'au milieu des habitations, ces vestiges de l'ancien temps attendent le promeneur curieux.
Un peu plus loin au détour d'un chemin, nous faisons de belles rencontres. Même si les clôtures sont électrifiées, les animaux ont à disposition de beaux espaces loin des routes et de la pollution.
Ces jeunes génisses recherchent encore les caresses. Je vous rappelle qu'on leur met cet anneau au niveau du museau (sans percer je le rappelle !) quand elles sont à peine sevrées et ne cessent de téter le pis à peine formé de leurs copines, ce qui provoque de graves blessures. Comme l'anneau les gêne, elles ne peuvent plus le faire. Par contre, il ne les empêche pas de brouter...
Voilà un dernier troupeau qui comporte plusieurs races mêlées ce qui est rare.
Ce sera tout pour aujourd'hui ! J'espère que cette courte balade vous a plu.
Prochainement, nous resterons encore un peu en Haute-Loire, comme d'habitude...si vous le voulez bien !