Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Poursuivons aujourd'hui la découverte du printemps en Provence, entre vignes et garrigues commencée ICI. Nous assistons depuis le début du mois de mai et les pluies bienfaitrices à une explosion de couleur. Les dernières pluies ont "boosté" le printemps !
Pour notre plus grand plaisir, certains vignobles sont envahis de coquelicots (Papaver dubium ou autre espèce non déterminée) et de petites marguerites (des "anthémis des champs" sans doute mais je n'ai pas eu le temps pour l'instant de les déterminer avec ma flore). Quelquefois, on trouve aussi des coquelicots en bouquets isolés dans la campagne ou au bord des chemins.
La vipérine commune (Echium vulgare) qui pousse au bord des chemins, met un peu de bleu dans les paysages, tout comme la mauve hérissée (Malva setigera), l'aphyllante de Montpellier (Aphyllanthes monspeliensis) qui forme des touffes et la psoralée bitumineuse, ou trèfle bitumineux (Bituminaria bituminosa) dont l'odeur nous poursuit longtemps quand on la piétine, et enfin le coris de Montpellier (Coris monspeliensis), dont j'oublie toujours le nom.
Je vous rappelle que pour une balade photographique sans blabla, vous pouvez cliquer sur une photo et les faire toutes défiler (sauf sur votre téléphone portable).
Beaucoup de jaune encore une fois dans les zones en friche...comme ce crépis appelé aussi la barkhausie à feuilles de pissenlit (Crepis vesicaria) qui est une plante comestible, la blackstonie perfoliée (Blackstonia perfoliata), une plante de la famille des Gentianes et la bugrane fétide (Ononis natrix) très commune.
Que des noms compliqués que j'ai le plus grand mal à retenir, avouez qu'il y a de quoi !
Dans les friches, on trouve également le sainfoin couché (Onobrychis supina), le salsifis (Tragopogon dubius), l'Erodium bec-de-cigogne (Erodium ciconium), et la Silène d'Italie (Silene italica).
A l'orée de la forêt, surtout sous les chênes, on trouve la céphalanthère rouge (Cephalanthera rubra) et la céphalanthère blanche (Cephalanthera damasonium) de couleur claire, jaune verdâtre. Toutes deux sont des Orchidées sauvages. Ce sont des plantes assez rares en France mais encore bien présentes dans le sud-est. Elles sont très surveillées (surtout la rouge) car font partie des plantes qui ont tendance à disparaître de nos contrées.
Enfin cet églantier agreste (Rosa agrestis) se fait discret mais il peut se trouver lui aussi en bordure de la forêt.
Et c'est avec cette dernière vue d'une plantation de chênes truffiers que se termine mon article du jour.
Tout le mois de juin et peut-être au-delà, nous resterons un peu en Provence pour profiter du printemps qui se termine bientôt, enfin, comme d'habitude...si vous le voulez bien !