Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Je vous propose aujourd'hui de faire un petit tour dans ma campagne provençale. Je vous la montre souvent, je sais bien mais que voulez-vous, je ne m'en lasse pas.
La voici, telle qu'elle était encore durant le mois dernier. La sécheresse n'avait pas favorisé la nature, car il n'est pas tombé une seule goutte de pluie durant tout le mois de janvier, ainsi que la première quinzaine de février, et tout était donc très sec.
Quelques fleurs cependant avaient décidé de tout de même fleurir, devançant un peu le printemps qui, cette année, commence à peine à montrer le bout de son nez, et risque de ne pas être très beau, si la pluie ne se fait pas plus fréquente, et si les températures ne remontent pas davantage la nuit. Mais bon, les touristes aiment le beau temps et je sais que certaines d'entre vous qui se reconnaitront, ont apprécié leurs courtes visites dans ma jolie région, pendant que je n'y étais pas...
Tout d'abord, cette petite fleur jaune qui appartient à la famille des Astéracées (anciennement Composées) et qui est peut-être le souci des champs, aime pousser au bord des chemins et dans les vignobles ; les argeiras que je vous montre chaque année ; et plus récemment, mais très en retard à cause du froid, les fleurs d'amandiers qui désormais embellissent la nature.
Partout sur les vieux amandiers, on trouve encore du gui. Il a été très abondant cette année.
Les feuillus sont encore dénudés, mais cela ne va pas durer avec le printemps qui s'annonce.
Les pins d'Alep sont bien verts et les bourgeons commencent à être bien gonflés. Certains pins ont été cependant meurtris par les dernières rafales du Mistral. On en finit pas cette année d'en avoir...et les pins sont particulièrement fragiles car peu enracinés dans le sol.
Les vignes ont presque toutes été soigneusement taillées. J'aime le paysage ainsi façonné par les cultures.
Enfin, des vieilles pierres se retrouvent un peu partout, je vous les ai sans doute déjà montrées : cabanons en ruine, ou pas, vieux murets, puits. Toutes ces constructions sont les vestiges du travail réalisé par nos ancêtres.
Et c'est avec cette photo d'un champ de tournesol à l'abandon, où les plantes se sont ressemées toutes seules, que se termine mon article du jour.
Prochainement, je vous montrerai les avancées du printemps, enfin comme d'habitude, si vous le voulez bien !