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Nous venons de passer quelques jours près de Die, dans la Drôme donc. Le temps, bien que mitigé, nous a tout de même permis de faire quelques courtes balades au pied du Vercors à deux pas de la ville, le long des chemins ou au bord de la Meyrosse, un petit affluent de la rivière Drôme, qui descend tout droit des montagnes.
Les paysages sont encore bien verdoyants cette année, et bien entendu, je ne me lasse pas de les revoir, en toutes saisons. Mon regard est à chaque fois émerveillé comme si c'était la première fois !
N'oubliez d'agrandir les photos en cliquant sur la première, et si vous le désirez de les faire défiler...
Je vous invite à prendre ce chemin escarpé pour me suivre, ne vous affolez pas, il s'élargit très vite ensuite, comme vous le verrez sur mes photos.
La Meyrosse est toujours aussi belle et limpide, avec les pluies tombées ces dernières semaines, elle est plus haute qu'habituellement. Au pas de la Roche, ses berges sont en travaux, afin d'éviter le creusement excessif, et dangereux, des abords du muret de soutènement de la route.
C'est l'été, et le bord des chemins est bien fleuri.
Bien entendu, quelques champs de lavande agrémentent les paysages. Je vous en montrerai d'autres prochainement, dans d'autres articles.
Partout, des campanules, fleurs que je n'observe jamais chez moi en Provence. Elles aiment les moyennes montagnes du sud mais pas le climat trop chaud pour autant.
Ci-dessous, une Campanule à grandes fleurs, appelée encore, Campanule carillon (Campanula medium).
Il y a, comme dans nos jardins, des fleurs de toutes les couleurs, donc des fleurs roses : Pois de senteurs et Orchis pyramidal (Anacamptis pyramidalis).
Les orchis se retrouvent en mélange avec une plante toxique aux fleurs roses, appartenant à la famille des petits pois (les Fabacées), que l'on peut confondre avec la vesce (comestible) : c'est la Coronille bigarrée encore appelée Coronille variée (Coronilla varia ou Securigera varia).
Le mélampyre des bois (Melampyrum nemorosum) est plutôt fréquent. Il est facilement reconnaissable à ses fleurs jaunes, surmontées de bractées violettes. On le voit de loin au bord des chemins.
Bien entendu, sur ces terres calcaires, les molènes sont abondantes. Celle-ci, je ne la connaissais pas. Elle est peu velue et n'a aucune trace de rouge sur ses fleurs jaunes.
Autres fleurs du bord des chemins : un Sédum et une Vergerette (peut-être la vergerette annuelle, Erigeron annuus, plante invasive ?) que je n'ai pas pu déterminer plus précisément avec certitude.
Enfin, je n'avais pas croisé depuis très longtemps, l'orchis bouc ou à odeur de bouc (Himantoglossum hircinum). Son nom signifie "langue en lanières". En effet, on la reconnait au labelle de la fleur très fin, et long parfois de 6 cm. Il s'enroule sur lui-même et est souvent chez la plante jeune, dressé à l'horizontale. L'odeur (de bouc) n'apparait que sur les sujets vieillissants.
Le Sumac-fustet, ou arbre à perruque (Cotinus Coggigria) s'observe très souvent sur les terrains rocailleux et secs. Dans les zones plus humides, ou les jardins, il peut parfois devenir un très gros arbuste. Son inflorescence prend une teinte rouge caractéristique de cette saison.
Partout, la géologie de la région apparaît au grand jour, et ne passe pas inaperçue. Ci-dessous, l'anticlinal de Die et, sur la dernière photo, un plissement dans les roches calcaires.
Et c'est sur cette photo, de la célèbre dent de Die, que se termine mon article du jour.
A bientôt ! Profitez bien de l'été...