Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Le petit village de Barsac, dans la Drôme est connu dans les textes, depuis le XIIIe siècle, mais il existait bien avant.
Son nom est d'origine celtique. Il provient de l'anthroponyme germanique "Bertus" ou de "Bracios" (=homme gaulois) et du suffixe gaulois "acum" (=domaine, emplacement d'un village) devenu "ac" en occitan.
Une épée de l'âge du fer, et de nombreuses tuiles romaines, ont été retrouvées sur la commune, dans les vignobles.
Une borne milliaire, grosse colonne située aujourd'hui devant l'église, provient aussi de la vallée et daterait des premiers siècles de notre ère. On y voit très clairement les restes d'une inscription...
Dès l'arrivée, le visiteur découvre la mairie-école et le monument aux morts, et il peut se garer sur une placette qui déjà, lui raconte une partie de l'histoire de la commune...
Aujourd'hui, c'est un petit village tranquille de 138 habitants, 141 sur toute la commune. Il est entouré de vignobles dont nous parlerons dans un prochain article.
Il est situé au pied des montagnes du Diois dans un environnement bien agréable à découvrir.
L'église Saint-Anne, entourée de maisons, n'est pas facile à photographier, mais elle se remarque de loin avec son petit clocheton.
Tout ce que j'ai pu trouver sur cette église est qu'elle est presque entièrement bâtie avec des pierres extraites des carrières gallo-romaines de la Queyrie (encore appelée "Cléry" qui signifie "carrière"), situées sur le plateau du Glandasse. Elles sont, encore aujourd'hui, uniquement accessibles à pied, à trois heures environ de la vallée.
Les maisons sont construites en pierre de couleur claire et en galets de Drôme.
Nous avons suivi la rue du four à pain, une ruelle courte mais qui porte bien son nom.
Au fil des rues, nous avons photographié quelques portes anciennes.
Sur la première photo, vous noterez à gauche de la porte, le minuscule pigeonnier ne comportant que deux ouvertures.
Sur les deux suivantes, les poutres qui servent de linteau ont été taillées de manière tout à fait artisanale, comme on peut le constater sur ma dernière photo.
La visite d'aujourd'hui se termine avec ces deux petits lavoirs.
J'espère qu'elle vous a plu. Dans un prochain article, je vous montrerai d'un peu plus près le vignoble, enfin, comme d'habitude... si vous le voulez bien !