Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Les pluies récentes ont fait beaucoup de bien à ma garrigue qui refleurit abondamment dès à présent alors que l'hiver n'est pas encore là. Nous avons l'habitude en Provence de ce renouveau, mais il nous semble bien plus précoce cette année.
Ainsi en est-il des pâquerettes que je vois d'habitude plutôt en décembre.
Moins surprenante est la floraison des argeiras (argeràs ou argelàs). Cet ajonc de Provence (Ulex parviflorus), je sais que vous le connaissez bien à présent, car je vous le montre chaque année. Il égaie la garrigue et les bords des champs, mais gare à ceux qui se frottent à ses piquants. Il est très en avance lui-aussi, car sa floraison débute en principe aux environs de la noël.
La floraison du romarin est également plus précoce, comme celle de la moutarde sauvage, et de ces fleurs jaunes dont je ne connaissais pas le nom et que Cathy (merci !) a pu nommer : il s'agit d'une épervière. Il en existe de multiples espèces différentes dans l'hexagone.
Le gui se prépare pour noël, mais aura-t-il encore des boules dans un mois, j'en doute.
Sur les chênes blancs qui ont perdu quelques feuilles, on distingue mieux les gales.
Enfin, les pins et les orchidées attendent déjà le printemps.
Et c'est avec l'image de ce vieux tronc de chêne, qui en a vu passer des années...que se termine ma balade d'aujourd'hui, une balade faite à moins d'un kilomètre de chez moi, donc !