Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Jours de flegme, ou jours où nous avons nos petits-enfants, jours de pluie ou de grand froid, nous faisons souvent une courte balade autour de Die qui ne nous oblige pas à prendre la voiture...
Au départ du centre ville, il suffit de prendre la petite route qui grimpe devant l'office du tourisme et qui borde les remparts.
Au lieu de prendre à droite la route des Fondeaux, par laquelle nous reviendrons, nous compliquons un peu la balade en longeant les remparts...j'ai dit "un peu" !
La route monte à partir du centre ville...c'est l'ENORME difficulté du parcours :) et borde les remparts
Juste en face les remparts, une petite route part à angle droit et descend tranquillement dans la campagne alentour avec une belle vue sur le Glandasse et la dent de Die.
Dans la descente, il y a un petit bois où en saison, on peut ramasser quelques champignons, et plus loin, la route se divise : à droite un joli cabanon totalement à l'abandon et quelques rares maisons.
Au carrefour, un banc où parfois on fait une halte pour profiter du paysage.....
Prendre à droite pour rejoindre, la route des Fondeaux.
Si on continue tout droit, ce que nous faisons aussi avec les enfants, nous arrivons à des champs où se trouvent de nombreux chevaux, puis par le quartier de Piscigne, on peut revenir sur la ville qu'il faudra traverser au niveau des quartiers périphériques...
Mais le plus souvent, surtout lorsque le mauvais temps est là ou si nous disposons de peu de temps, nous bifurquons à droite pour descendre la petite route et arrivés sur le chemin des Fondeaux, nous remontons la rivière par la gauche.
Le long du chemin qui devient peu après, un petit chemin de terre, le paysage alentour est très champêtre...
Nous faisons aussi quelques rencontres qui plaisent aux enfants...
Nous remontons ensuite le long de la Meyrosse, qui descend tout droit de la montagne, jusqu'à la cascade qui se trouve au "Pas de la Roche" sur la route de Marignac et que l'on peut admirer du pont...
Outre le spectacle de l'eau dont on ne se lasse pas, nous avons la vue sur les parois d'escalade où, par tous les temps, des grimpeurs aguerris (ou pas) s'entraînent sur les voies déjà tracées.
De cet endroit il y a aussi plusieurs départs de balades...plus longues.
Ensuite, il nous suffira de rentrer par le même chemin mais cette fois nous ne remontons pas vers les remparts, nous restons en bordure de la Meyrosse et de son canal pour la suivre jusqu'à la ville...et rentrer à la maison.
C'est un petit chemin très fréquenté en toutes saisons.
Les soirs d'été, il permet de se rafraîchir un peu ; au gros de l'hiver parce que le chemin est facile et très ensoleillé, on peut y prendre l'air en famille ; et les jours où le temps menaçant fait entrevoir que l'averse n'est pas loin, c'est bien commode de ne pas trop s'éloigner, mais cela ne vous empêchera pas de rentrer à la maison trempés des pieds à la tête !
C'est une promenade "3ème âge" comme dit mon mari en plaisantant et sans aucune difficulté. Elle est bordée de nombreux bancs permettant de se reposer !
Il faut juste surveiller les enfants pour qu'ils ne tombent pas à l'eau, surtout à l'arrivée vers la cascade qui est assez escarpée avec de jeunes enfants.
C'est malheureusement la Meyrosse qui est la rivière la plus polluée du coin et comme elle se jette dans la Drôme, c'est à cause d'elle que les deux lieux de baignade de la ville de Die ont des eaux de qualité seulement moyenne chaque été, obligeant les amateurs d'eau propre à prendre la voiture pour s'éloigner de la ville.
Il serait temps que les communes en amont, prennent leur responsabilité.
Longtemps les eaux de la Meyrosse ont servi à actionner les scies des usines d'ébénisterie et de menuiserie, entre autres, qui se trouvaient sur ses berges. Le canal de la Meyrosse amène toujours l'eau jusqu'à la ville...mais ce sera l'objet, peut-être d'un autre article !
Ses berges et les coteaux qui la bordent, abritent des espèces végétales protégées en France, comme par exemple la tulipe sauvage, dont je vous ai déjà parlé ce printemps, mais aussi sur les coteaux ensoleillés, le liseron cantabrique, la stipe pennée, des silènes à petites fleurs et de nombreuses orchidées (Ophrys de la Drôme et Ophrys abeille), flore dont je vous parlerai un jour... On y trouve aussi le Genévrier thurifère.