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Ingrédients
1 tasse de farine = environ 100 g
+ 1 peu de farine pour enrober les morceaux de poisson (facultatif)
1 oeuf entier (ou 1 jaune + le blanc en neige)
1 càs de crème fraiche ou son équivalent en huile
sel, poivre
1 pointe de couteau de safran
Joues de lotte (1 à 2 par personne selon l'appétit et la grosseur)
huile d'olive pour la cuisson
11-
12- Les sortir de la friture et les placer aussitôt sur du papier absorbant
et ainsi de suite jusqu'à épuisement des stocks !
13 - Tenir au chaud jusqu'au moment de servir.
Ces beignets seront délicieux accompagnés d'une simple salade verte pour un repas léger ou d'un légume cuit à la vapeur ( asperges au printemps, brocolis en automne et en hiver), de tomates à la provençale ou d'une simple ratatouille en été.
Si vous aimez arrosez-les d'un filet de jus de citron.
L'idéal est de réaliser ces beignets avec des joues de lotte qu'on trouve de temps en temps chez le poissonnier et que l'on peut couper en escalope si elles sont trop grosses.
A défaut vous pouvez utiliser des tranches de queues de lotte.
Variante : Remplacer le safran (assez cher) par du cumin, du curry, ou toute autre épice de votre choix.
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En savoir plus !
La lotte c'est le nom donné à la baudroie, telle qu'on la présente sur les étals du poissonnier, c'est-à-dire sans sa tête. On la trouve sous forme de queues ou de joues. Parfois aussi vous pouvez trouver du foie de lotte.
La baudroie se pêche dans les eaux de l'Atlantique, de la Norvège à l'Espagne.
On la pêche également en mer méditerranée.
D'ailleurs le nom "baudroie" serait originaire du provençal. Il proviendrait du mot "boudron" (1452), puis "buldroy" ou "baudroy". Actuellement en provençal on dit "lou boudroi" ou plus rarement "lou boudreil". A noter, sauf erreur de ma part "boudroi" signifie "sédiment". Le nom du poisson fait donc référence à son habitat.
Baudroie commune
La baudroie présente une tête énorme qui fait à peu près les deux tiers du corps. Sa couleur brune lui permet de se cacher aisément au fond de l'eau, de s'enfouir dans le sable où elle ressemble alors à une grosse pierre, ne laissant dépasser que son énorme bouche dentée.
C'est un prédateur qui se nourrit essentiellement de petits poissons, de crustacés (crevettes...) et de petits céphalopodes (poulpes, seiches...). Pour les attraper plus facilement, elle présente sur sa tête un leurre luminescent, accroché au bout d'un filament appelé "filament pêcheur". Seul le leurre dépasse du sable. Elle le déploie et l'agite d'avant en arrière devant sa bouche, puis elle l'incline pour mieux aspirer et happer rapidement ses proies.
C'est un poisson très fin et très recherché (malheureusement souvent cher). Sa chair ferme est exempte d'arêtes, donc il n'y a pas de perte.
Sa préparation est simple : au moment de sa consommation, il suffit de retirer la peau extérieure grise en la soulevant avec la pointe d'un couteau (et en la tirant vers le haut). Il faut ensuite retirer la peau transparente qui est en dessous puis supprimer la "colonne vertébrale" centrale en cartilage : le poisson est prêt à être cuisiné.
Lors de votre achat, la chair doit avoir un aspect "mouillée" voire nacrée et lisse. Elle doit présenter une teinte légèrement rosée. Ne l'acheter surtout pas si on vous la présente sur les étals sans sa peau ou si la chair est jaunie...
C'est un poisson qui ne se conserve que peu de temps même en chambre froide d'où les fréquentes promos sur les queues de lotte et les joues de lotte quand la pêche est abondante.
Par contre, il faut attendre 1 à 3 jours après la pêche pour la consommer sinon elle sera trop dure.
Ce poisson se consomme toute l’année, avec deux grands pics à privilégier : en automne, d'octobre à fin décembre et au printemps, de mars à juin.
Remarque :
La suite est à lire absolument avant de consommer ce poisson...
Les deux espèces de baudroies ont la particularité de grandir lentement et de ne pouvoir se reproduire qu'à l'âge de 6 ans, pour la baudroie rousse femelle, et de 6 ans pour le mâle de la baudroie commune, tandis qu'il faudra attendre 9 ans pour la femelle.
C'est donc un poisson fragile qui ne doit pas subir de surpêche au risque de disparaitre totalement de nos rivages atlantiques ou méditerranéens. Il faut donc la consommer modérément...
D'après le site Consoglobe, je cite :
Attention donc à notre consommation...
L'idéal est de refuser d'acheter des queues de baudroies inférieures à 30 cm et d'en limiter notre consommation.
Nous pouvons donc "militer pour une protection de la nature", à travers nos achats et ce que nous mettons dans nos assiettes...
Ne l'oublions pas !
Pour consommer intelligent et savoir quel poisson acheter sans pour autant vider les océans, consulter le tableau sur le site consoglobe en cliquant ICI.