Mon jardin provençal au mois de mai

Il n'est pas trop tard pour profiter encore un peu du printemps et redescendre dans mon jardin provençal...pour le découvrir tel qu'il était au mois de mai.

Peu de fleurs en fait cette année, même si cela fait toujours son petit effet de les voir en photos, ainsi réunies dans un seul article. En vérité cette année, je ne vois que du vert lorsque je regarde mon jardin !

Il est vrai aussi que je simplifie au maximum mes plantations, afin de limiter les gaspillages d'eau en été, d'autant plus que je suis de plus en plus longtemps et souvent absente. 

Le robinier faux-acacia dont vous pouvez voir la floraison sur la photo ci-dessus est très vieux puisqu'il avait déjà une belle taille quand nous sommes arrivés ici, il y a à présent plus de 30 ans. J'ai vu qu'il pouvait vivre une soixantaine d'années, et je pense donc qu'il nous survivra...

C'est un arbre très mellifère qui est très utile pour préserver la biodiversité. Il fait une ombre douce dans le jardin et laisse passer l'air ce qui est très agréable en été. Par contre, il faut supporter ses inconvénients : les fleurs qui tombent au printemps et qui entrent dans la maison au premier souffle d'air dès qu'on ouvre la porte et, les feuilles qui font de même durant tout l'automne, et cela, même en balayant la terrasse plusieurs fois pas jour ! 

Parmi mes plantes aromatiques, c'est la sauge qui fleurit encore en ce moment qui m'apporte le plus de plaisir visuel. D'abord, j'aime beaucoup ses fleurs et leur jolie couleur bleu violet, et ensuite, je l'utilise en cuisine, puis en tisane ce qui est bon à la santé. 

J'ai aussi une verveine citronnelle qui se fait belle depuis que je l'ai transplantée contre un mur au nord de la maison. Elle aime le soleil mais il lui faut tout de même un sol plus frais. 

Côté nord également, mais plante d'ornement cette fois, la pivoine que j'avais en pot (un rejet pris chez mon fils) a été plantée avec succès puisqu'elle a refleuri cette année, timidement certes, mais c'est un bon début. 

Parmi les fleurs en potées, ce sont les campanules des murs qui ont fleuri le plus longtemps. 

Les œillets ont pris ensuite le relais. Il ne me reste que les rouges alors que j'en avais de plusieurs couleurs. 

Les oxalis roses surtout mais il y en a aussi des blanches, ont envahi mon jardin. J'ai honte de dire que je les arrache. Mais cette année bizarrement et sans doute à cause de l'humidité excessive de ce printemps, leurs feuilles sont tachées de rouille. 

Côté arbuste, j'ai été obligé d'arracher mon beau laurier rose suite à des travaux sur une des canalisations de la maison. C'est ainsi dans les petits jardins (et les vieilles maisons) au moindre problème, il faut tout réorganiser. A la place, j'ai planté un rosier que j'avais bouturé à partir d'un rosier de la grand-mère de mon mari. Il n'est pas très odorant, mais il fleurit abondamment. Ses racines seront moins profondes et il fera moins de dégâts sur les installations. 

Le seringat a très peu fleuri car je l'avais taillé très court l'année dernière. 

Le chèvrefeuille embaume le jardin à présent. Il est très en retard cette année. 

Il entre en concurrence côté odeur, en particulier le matin, avec l'oranger en pot. 

Dans ma ruelle, que je fleuris aussi, c'est le rosier rose tout simple que j'aime beaucoup qui est en pleine floraison. 

Et c'est avec l'unique plant d'artichaut, qui forme en ce moment ses premières fleurs, que se termine mon article du jour. Je suis déçue car j'avais acheté un artichaut violet de Provence et celui que j'ai finalement n'en est pas un comme vous pouvez le constater par vous-même. 

Bonne semaine à tous !