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Aujourd'hui, 11 novembre, nous commémorons la signature de l'armistice qui a mis fin à la Première Guerre mondiale. C'est l'occasion que je vous montre un peu plus en détails, le monument aux morts du village de Saint-Privat-d'Allier.
Ce monument est situé sur le plain. On appelle ains la vaste zone plate à côté de l'église et du château qui domine la vallée.
La statue, datant de 1921, représente Jeanne d'Arc. Elle est l'œuvre d'un sculpteur né dans la région, le frère jésuite André Besqueut. Le monument a été inauguré en 1923.
Il honore les hommes de la commune disparus lors de la Première et seconde Guerre mondiale, ainsi que pendant la guerre d'Algérie.
En ce qui concerne les "poilus", il y a quelques explications à donner quant aux dates inscrites à côté de leur nom qui apparaissent quasi fantaisistes pour un regard non averti. En effet, il ne s'agit pas de leur date de naissance mais de leur "classe". Les "classards" étaient les hommes (les conscrits pour être plus précise) nés la même année dans un village donné.
Il faut donc retrancher 20 au chiffre marqué à côté du nom du disparu pour connaître son année de naissance et donc son âge au moment de son décès à la guerre.
Cette manière de prendre en compte les âges a perduré au fil du XXe siècle oralement dans toutes les campagnes de Haute-Loire, de l'Ardèche et de toute l'Occitanie (et peut-être dans d'autres régions ?), avant de se perdre dans les années 70.
Une plaque explicative va être apposée et inaugurée aujourd'hui même, près du monument, pour expliquer aux jeunes générations et aux touristes, cette particularité patrimoniale originale qu'on ne voit pas dans toutes les communes.
Voilà l'environnement immédiat de ce monument que je vous avais déjà montré ICI.
Sur le plain, se trouve aussi l'église romane que je vous avais déjà fait visiter ICI.
Et voici le château qui se trouve juste à côté. Je vous en ai déjà parlé ICI. Du château (qui ne se visite pas), nous avons une belle vue sur la vallée.
Sur la première photo (prise en été), vous voyez le château au dessus des maisons du bourg et l'église à sa gauche. Le plain se trouve de l'autre côté.
Vous voyez le plain sur la dernière photo, à droite du château (photo prise en zoomant de la colline en face). Le monument aux morts est situé à droite.
Voici les hortensias paniculés qui décoraient joliment une jardinière près de l'église.
Et c'est avec ce gîte qui accueille les marcheurs sur le chemin de Saint-Jacques, que se termine mon article du jour.
J'espère qu'il vous a plu.
Je tenais à mettre à l'honneur aujourd'hui nos poilus disparus et ceux qui, comme un de mes grands-pères, sont revenus meurtris, gravement blessés, mais vivants.