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Par manou
Des tarins des aulnes (Fringilla spinus), nous n'en avons vu que très rarement dans le jardin jusqu'à présent, mais cette année, ils sont bien là.
Ce sont des oiseaux qui peuvent être confondus avec les serins cini en particulier dans ma région où tous deux cohabitent.
Mais je ne crois pas me tromper dans ma détermination en tous les cas en ce qui concerne les mâles et comme se sont des oiseaux qui se déplacent en couple, il n'y a pas de raison que les femelles ne soient pas des tarin(e)s.
Les femelles sont plus claires sur le ventre et moins bariolées que les mâles, avec quelques traces de jaune clair sur le sourcil, sur le croupion et sur les miroirs des ailes. Elles ont la poitrine rayée ainsi que les flancs et, ont juste un peu de gris-brun sur la tête. Elles étaient deux. J'ai gardé la seconde photo car la différence entre la femelle plus terne et le mâle est frappante même si ce dernier est flou.
Le mâle a beaucoup de jaune plus ou moins intense selon les zones du corps, ses joues sont verdâtres, son ventre plus clair et rayé de noir. Les couleurs s'intensifient lors de la période de reproduction.
Les juvéniles ressemblent aux femelles avec des rayures plus marquées sur le ventre, entre autres.
Pour plus de détails vous pouvez aller lire la fiche sur le site ICI.
Le mâle se reconnait bien à sa calotte gris anthracite sur la tête qui le distingue du serin cini. Au moment des amours, elle devient encore plus foncée, presque noire.
Le mâle a une bavette noire plus ou moins visible qui est d'autant plus importante qu'il a une place élevée dans la hiérarchie (ce que j'apprends en rédigeant ces lignes). Les juvéniles et les femelles n'en ont pas. Celle des juvéniles mâles apparaitra après la première mue.
J'avoue ne pas avoir vu cette bavette distinctement sur mes photos, seulement une zone plus grise sous le menton. J'ajouterai une photo à l'occasion.
Les tarins des aulnes sont des migrateurs partiels qui viennent passer l'hiver au chaud dans le sud et se déplacent souvent en couple et en groupe de quelques individus à peine, mais parfois en groupe de dizaines d'individus.
Ils quitteront la région à la fin de l'hiver le plus souvent fin mars.
Leur population, comme toutes celles de nos passereaux, est en déclin mais, ils n'ont qu'un statut de "préoccupation mineure". Ils sont pourtant rares chez moi.
En tous les cas, ils sont sociables et partagent les graines avec les chardonnerets sans se bagarrer.
Voilà, mon article du jour est terminé, j'espère qu'il vous a plu ! La semaine prochaine, nous ferons une escapade virtuelle en Haute-Loire, enfin comme d'habitude...si vous le voulez bien !
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