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Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...

La femme gelée / Annie Ernaux

Gallimard, 1981 / Folio 1987

Gallimard, 1981 / Folio 1987

Depuis la naissance du petit et avec son travail, Rémi n’a plus le temps pour les tâches ménagères. Elles me reviennent de droit.
Heureusement, j’ai toujours mon rêve en tête et je réussis à devenir institutrice. « Votre mari a du beaucoup vous aider » me félicite-t-on, comme si une femme ne pouvait réussir seule. J’ai presque l’impression qu’on m’a offert mon diplôme car je suis une femme mariée avec un enfant, j’ai du mérite voyez-vous.
Depuis que je travaille, les tâches ménagères me reviennent toujours de droit. Pourquoi existe-t-il des tâches de femmes et des tâches d’hommes ? Qui a fixé les règles ?

Tu as tout pour être heureuse. tu vis dans une belle maison et tu as 2 enfants en bonne santé. Je ne vois pas de quoi tu te plains.

L'héroïne a trente ans, elle est désormais enseignante et s'est mariée. La famille s'est agrandie car le couple a deux enfants. Tout va bien en apparence dans sa vie.  Son mari a fini ses études et il est à présent devenu cadre et gagne bien sa vie.  Ils vivent à Annecy une jolie ville, dans un appartement agréable, pourtant, alors qu'elle a "tout pour être heureuse" elle se rend compte que jour après jour qu'elle prend de moins en moins de plaisir à vivre même si elle adore ses enfants et son travail. Son quotidien est une course permanente pour arriver à s'en sortir avec tout ce qu'elle a à faire. Son implication dans la vie domestique est trop forte  (les courses, les enfants, les repas à préparer...), et se rajoute à son travail qui lui demande aussi des préparations et des corrections. De plus, son mari lui fait des reproches comme si elle n'en faisait pas assez, elle doit être parfaite alors qu'elle n'y arrive plus.

Dans les années 60, il fallait être une "superwoman". Mais elle se révolte en prenant conscience que les hommes ont tous les plaisirs, et les femmes si peu, alors qu'elle n'était en rien préparée à ça, ni par son éducation, ni par les figures féminines de sa famille.  Sa mère lui a en effet toujours répété que par les études elle atteindrait la liberté mais elle, ce qu'elle vit mal, c'est la solitude et la surcharge de travail quotidien, c'est d'être une "femme gelée". 

Au passage, l'autrice nous parle de son enfance, des années heureuses de son point de vue, malgré les punitions et les cris...et l'éducation rigide et simple qu'elle a reçue. 

Ses parents étaient différents. Sa mère ne se laissait pas marcher sur les pieds. Elle avait beaucoup de responsabilité dans sa vie professionnelle puisqu'elle tenait un commerce. Elle lui a donné le goût de la lecture car elle aime lire et le goût des études. Son "père-enfant" comme elle aime l'appeler, faisait sa part en cuisinant, en s'occupant de sa fille qu'il adorait et cela était réciproque, il était tendre et aimant, émerveillé d'avoir une fille, affolé par ses retards, ses maladies, sa fragilité. Ses parents se partageaient donc sans problèmes, les différentes tâches domestiques ce qui surprenaient beaucoup ses copines de l'époque. 

Alors bien entendu, rien ne la préparait à vivre ensuite une vie de frustration une fois mariée. Rien ne la prédisposait à devenir la femme qu'elle est devenue aujourd'hui.

Toutes les femmes de la famille ont été des femmes fortes, au caractère bien trempé, combatives et indépendantes.

Elle aussi va le devenir, bien malgré elle ! Pourquoi les femmes dans la grande majorité des cas sont celles qui ont renoncé à leurs rêves ?

Je suis née dans une famille pas comme les autres. C’est ce qu’on me dit en tout cas, je ne le ressens pas comme tel. Mes deux parents m’aiment, ça devrait être le principal. Mais non, les mêmes réflexions reviennent toujours. « Ton père épluche les patates ? », « C’est ta mère qui porte la culotte ! ». Oui, ma mère travaille et apporte l’autorité tandis que mon père revêt son tablier et se met au fourneau, et en quoi est-ce un problème ?

Je sais maintenant que l'attitude de ma mère était aussi un calcul. Pas parce qu'elle n'appartenait pas à la bourgeoisie qu'il faut tout lui passer. Voulait une fille qui ne prendrait pas comme elle le chemin de l'usine, qui dirait merde à tout le monde, aurait une vie libre, et l'instruction était pour elle ce merde et cette liberté. Alors ne rien exiger de moi qui puisse m'empêcher de réussir, pas de petits services et d'aide ménagère où s'enlise l'énergie. Ce qui compte c'est que cette réussite-là ne m'ait pas été interdite parce que j'étais une fille. Devenir quelqu'un ça n'avait pas de sexe pour mes parents.

Plus que ma grand-mère, mes tantes, images épisodiques, il y a celle qui les dépasse de cent coudées, la femme blanche dont la voix résonne en moi, qui m'enveloppe, ma mère. Comment, à vivre auprès d'elle, ne serais-je pas persuadée qu'il est glorieux d'être une femme, même que les femmes sont supérieures aux hommes. Elle est la force et la tempête, mais aussi la beauté, la curiosité des choses, figure de proue qui m'ouvre l'avenir et m'affirme qu'il ne faut jamais avoir peur de rien ni de personne. Une lutteuse contre tout..

Femmes fragiles et vaporeuses, fées aux mains douces, petits souffles de la maison qui font naître silencieusement l'ordre et la beauté, femmes sans voix, soumises, j'ai beau chercher, je n'en vois pas beaucoup dans le paysage de mon enfance.

Publiée en 1981, "la femme gelée" est le troisième roman d' Annie Ernaux si l'on considère les dates de publication.

Elle le dédie à "Philippe" son premier mari et père de ses deux enfants, alors que le couple est en plein divorce. Le thème central de ce texte écrit comme un journal intime, est bien celui de l'inégalité entre les hommes et les femmes dans notre société.

Je ne crois pas me tromper en disant que malgré les progrès effectués ces dernières années, ce roman autobiographique n'a pas pris une ride et que de nombreuses femmes même parmi les jeunes, s'y reconnaitront aisément. 

C'est avec des mots simples que l'auteur nous offre ce beau récit, qui est quasiment une étude sociologique des années 60.

C'est une lecture féministe. Souvent, je repense à ce que je disais à mes copines dans les années 80 justement, quand elles se plaignaient du manque de participation de leur mari alors qu'elles travaillaient et n'arrivaient pas à mener de front vie professionnelle et vie au foyer. Sans entrer dans les détails personnels, je leur disais que c'était à elle de changer l'éducation de leurs garçons...mais à cette époque, elles-mêmes les maternaient trop, faisaient tout à leur place sans leur donner ni responsabilité, ni envie de devenir plus autonomes en ce qui concernait les choses matérielles. 

En découvrant ce récit, les lecteurs pourront se questionner sur les avancées en matière de répartition des tâches, l'éducation des enfants, ce qu'on appelle aujourd'hui la "charge mentale"_ le travail domestique donc_ indispensable pour faire fonctionner la vie familiale. 

On s'aperçoit très vite que l'émancipation des femmes a des limites, elles veulent travailler et certes les conjoints l'acceptent, mais rien ne doit changer pour autant dans leur vie, dans leur petit confort quotidien, dans leur liberté d'action. Les chiffres le montrent encore aujourd'hui, il n'y a aucune révolution dans la répartition des tâches quotidiennes, même si les jeunes générations partagent davantage c'est à la femme que revient toujours la plus lourde tâche à partir du moment où naissent les enfants. 

Avec son style bien à elle, qui va droit au but, son écriture simple et sans fioriture, mais avec beaucoup de lucidité, et un certain recul qui rend ses propos universels, l'autrice nous offre encore une fois un texte très fort à lire et relire.  J'ai aimé le relire. Ses doutes et ses interrogations sont très émouvants et ne peuvent que nous toucher.

Un roman autobiographique qui s'adresse donc à tous les femmes d'hier et d'aujourd'hui, jeunes ou plus âgées et à tous les hommes.

Je suis allée vers les garçons comme on part en voyage. Avec peur et curiosité. Je ne les connaissais pas. Je les avais laissés en train de me jeter des marrons au coin d'une rue en été, et des boules de neige à la sortie de l'école en hiver...
Bien sûr qu'elle était mystère pour moi l'autre moitié du monde, mais j'avais la foi, ce serait une fête. L'idée d'inégalité entre les garçons et moi, de différence autre que physique, je ne la connaissais pas vraiment pour ne l'avoir jamais vécue.

Qu'est-ce que tu fais de beau, où vas-tu en vacances, elle est mignonne ta robe, on ne sait pas de quoi parler avec une fille célibataire, tandis qu'un mari, des enfants, l'appartement, la machine à laver, ça meuble indéfiniment la conversation.

Parmi toutes les raisons que j'avais de vouloir grandir il y avait celle d'avoir le droit de lire tous les livres.

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E
Je n'ai encore rien lu de cet auteur alors je commencerai peut-être par celui-ci. Bonne soirée et bisous
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L
Un roman dont le résumé fait écho en moi.<br /> <br /> je ne connaissais pas cet auteur ! Désolée je ne me fais pas aux nouvelles normes orthographiques<br /> <br /> Bises
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M
Je te comprends moi je m'y suis mise depuis peu après plusieurs remarques d'auteur justement mais après faut-il mieux dire auteure, ou autrice, écrivaine me plait mieux mais je m'emmêle un peu ensuite...c'est compliqué de toute manière, nous avons appris en mettant tout au masculin alors ensuite j'oublie les accords !! Tu vois tu n'es pas la seule....
D
un des romans qui m'a le plus touchée car sans doute que je m'y reconnaissais un peu <br /> j'aime énormément cette auteure Prix nobel ou pas
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M
Je l'aime aussi beaucoup et la relis avec un grand plaisir tant ses propos sont universels...
E
Il faudrait mettre en avant les femmes dirigeantes ... Coucou Manou j'espère que tu vas bien ?!! Bisous !!
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P
Je ne pense pas que je lirai un livre de cette auteure ou alors par curiosité...
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M
Tu me le dis souvent je sais que le mot "féminisme" te fais fuir et pourtant il dit bien ce qu'il veut dire !
B
Malheureusement, je ne suis pas surpris que ce roman n'est plus une ride.
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C
il y a "femme" et "femme" et puis il y a "homme" et "homme" de tous temps il y eut femmes soumises et hommes despotes, et l'inverse itou ... question de tempérament sans doute ... <br /> amitié .
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M
Euh non je ne suis pas d'accord du tout ce n'est qu'une question d'éducation et d'égoïsme...pas du tout de tempérament à mon avis, et le fait que les femmes renoncent à leur rêve quand elles ont des enfants parce qu'elles se chargent de tout certainement pas un signe de soumission. Mais peut-être que chez toi ces problèmes là n'existent pas...je veux bien te croire. Bon dimanche
M
Je vais le lire!<br /> Juste dire que dans beaucoup de foyer rien n'a changé ou si peu...
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M
Encore une autobiographie de cet auteur. Sans doute que beaucoup de femmes peuvent s'y reconnaitre mais je me fatigue un peu de ses livres. Ceci dit, je ne veux pas en dégoûter les autres... 😉<br /> Bises.<br /> Bon après-midi,<br /> Mo
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M
Mais ce n'est pas grave tu as bien le droit de ne lire que ce que tu aimes. Perso en la lisant à l'envie, je ne m'en lasse pas, même si elle reprend certains éléments de sa vie c'est toujours avec un point de vue différent. C'est cela aussi que je trouve intéressant. Bises et bon dimanche
A
Tu me donnes envie de découvrir ce titre, j'aime bien ses écrits.
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M
Moi aussi j'aime la lire...
C
voilà un livre fort intéressant, tu me donnes envie de le lire. bises.celine
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F
Coucou ma douce Manou,<br /> Voilà un livre qui m'intéresse beaucoup je le note, et je dois avoir une chance inouïe car mon mari même si je ne travaille plus m'aide pour les tâches ménagères, les courses et tout ce qu'il en suit <br /> Belle journée<br /> Gros bisous !<br /> Floralie
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M
Heureusement qu'il t'aide avec ta santé, je serais choquée du contraire...Bisous et bon dimanche
F
Sans vouloir m'écarter de notre culture sociétale française où, jusqu'aux années 80, la femme - au foyer - était celle qui devait tenir la maison, je me réfère ici, aux 3 "K" allemands : Kinder, Küche, Kirche ... Enfant Cuisine Église (éducation religieuse), c'était de bon ton pour la famille traditionnelle entre classe roturière et bourgeoise... outre-Rhin mais aussi chez nous, en France... <br /> Dans les milieux ouvriers, en plus de travailler à l'usine, il revenait aux femmes de faire : ménage, course, tenir les enfants propres, etc <br /> <br /> Puis Sardou a chanté : "Femmes des années 80", c'était à la fois une révélation soudaine et la conséquence d'une révolution (On devine laquelle)... <br /> <br /> Je pense que cela a néanmoins pas mal évolué depuis ; les codes de la famille, du monde du travail, les notions de couples, font qu'il y a plus de partage dans la vie domestique mais sans doute pas encore proche d'une manifeste égalité. <br /> <br /> L'éducation des enfants et plus particulièrement des garçons a, comme mentionné par l'autrice, une réelle importance, l'image de la mère et du père dans l'intimité familiale fait référence. Cela doit commencer par le respect et la reconnaissance de et à la mère qui a donné la vie, endurant grossesse et enfantement, mais aussi s'est, en premier, chargé d'élever ses enfants pendant toute la période de la petite enfance de 0 à 7 ans ... Un respect que nous hommes devons à nos mères et ensuite à nos femmes.<br /> <br /> Ensuite il y a le considérable problème de la *liberté* où, depuis l'après-guerre les femmes ont, pas à pas, tenté d'acquérir des droits jusqu'alors impensables : vote, carnet de chèque avec compte personnel, droit d'exercer une profession et de plus en plus, celles référencées comme métiers d'hommes... Oui, il y a encore à faire au niveau de l'égalité des salaires, contre les comportements machistes et les violences des maris et concubins envers leurs épouse et compagnes...<br /> <br /> Bien sûr, je lirai cet ouvrage de Annie Ernaux, ici bien présenté, avec les citations justes percutantes.<br /> <br /> Dans le cadre de la journée des droits des femmes ce billet :<br /> <br /> https://www.mirebalais.net/2024/03/femmes-d-agriculteurs.femmes-agricultrices.html<br /> <br /> Amitiés des Farfadets du Poitou..
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M
Je viendrai te lire bien entendu mais comme je l'ai mentionné en début de semaine, j'ai eu après ma semaine de pause, pas mal d'occupations qui m'ont empêchés de visiter mes blogs amis, à cela se rajoute suite à la migration des serveurs canalblog sur overblog des messageries saturées par les nombreuses notifications envoyées en plusieurs exemplaires et les blogueurs qui republient certains de leurs articles anciens en oubliant de décocher l'envoi de la news. J'ai ainsi sur une de mes messageries plus de 300 notifications à parcourir, trier ect...c'est dire l'ampleur du bug alors je vais rester zen avant tout pour mettre tout cela au clair ! A bientôt et un bon dimanche en attendant
T
En lisant ton article sur ce récit dont je me souviens bien, je me dis qu'une décennie de plus, avec les mouvements féministes des années 70, a peut-être facilité plus d'équilibre dans la vie de couple. Cela dépend évidemment beaucoup de chaque femme qui s'y engage, c'est important d'exprimer très tôt, avant le mariage même, ses attentes à ce sujet.
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M
Oui tu as raison mais la vie peut avoir parfois le dessus sur les bonnes résolutions de départ...
S
Encore un indispensable ! Il faudra que je prenne le temps de tout lire d'Annie Ernaux qui parle si bien de notre condition sociale, féminine et de la vie en général.
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M
C'est ce que je fais à petites doses et je ne regrette pas ni mes lectures ni mes relectures...car je vois ça avec un certain recul dû à l'âge.
L
Merci pour la présentation. Je dois avoir de la chance, j'ai toujours connu le partage des tâches (heureusement, car avec nos horaires pas faciles, infirmière et agriculteur, ça aurait été l'enfer sinon) Et que ce soit chez mes filles ou chez mon fils, chacun fait son lot de tâches à la maison et auprès des enfants<br /> Bisous et bonne journée
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M
Certaines professions impliquent de partager les responsabilités mais ce n'est pas la majorité des cas en tous les cas quand on regarde autour de soi, on voit bien que les injustices persistent que les femmes doivent renoncer à leur carrière ou à certains loisirs plus que les hommes sinon comment expliquer tous ces divorces...Mes fils sont au top côté responsabilité, tâches ménagères et éducation des enfants, j'ai été une mère prévoyante, pour cela, je peux m'envoyer des fleurs, même si je suis humaine et donc imparfaite, mais mes belles-filles ne mesurent pas forcément leur chance, elles trouvent ça normal...Bisous
C
merci de la présentation même si je ne suis pas tentée<br /> belle journée à toi<br /> bisous<br /> patricia
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M
Pas de soucis...en travaillant tu es bien obligée de ne lire que ce qui te tente. Bisous
M
C'est très bien écrit et tu nous donne envie de lire ce livre.<br /> J'ai de la chance mon mari m'aide beaucoup, mon premier se faisait servir et c'était un vrai macho ! Je n'ai pas perdu au change !!<br /> Bisous Manou
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M
A changer...autant prendre mieux :) Oui beaucoup d'hommes sont ainsi et trouvent normal que la femme fasse tout maintenant les jeunes femmes se défendent. Mais il faut avant tout éduquer différemment les petits garçons, enfin c'est mon avis ! Bisous
M
J'ai lu ce livre comme tous les livre D'Annie Ernaux. Je suis une fan. Elle habitait tout près de chez moi à Cergy. Je l'avais rencontré dans une rencontre littéraire et ai pu échanger quelques mots avec elle. C'est une belle personne qui a su rester humble. <br /> Bisous
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M
Quelle chance tu as eu de la rencontrer...certaines personnes n'aiment pas son ton mais moi je trouve qu'elle a raison de dire ce qu'elle dit et de le faire sans prendre de gants. Je relis certains de ses livres car je me suis offert le Quarto. ET je redécouvre avec plaisir ces livres qui n'ont pas pris une ride depuis ma première lecture dans les années 80/90 pour la plupart ! Bisous
P
Merci beaucoup pour ce partage Manou. <br /> Mais comment fait tu pour lire autant d'ouvrages ? Depuis que je suis ici, je trouve à peine le temps de lire...<br /> Gros bisous et bonne journée.
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M
J'ai lu les livres présentés cette semaine depuis des semaines...et je trouve que deux romans par semaine en moyenne ce n'est pas beaucoup, d'autant plus que lorsque je suis en pause souvent j'en lis aussi...sauf quand j'ai mes petits, et il faut bien que je présente mes lectures ensuite :) Bisous