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Durant le mois de février dernier, le temps était mitigé et certains jours le vent soufflait très fort. Nous avons donc choisi une balade facile vers La Roque-d'Anthéron, un village qu'il faudra bien que je vous fasse visiter un jour.
Une fois garés dans le village, nous descendons l'avenue de la Durance qui porte bien son nom car elle mène directement jusqu'à la rivière. Nous allons faire une courte balade qui nous mènera jusqu'à l'épi du Deffens.
Le départ est agréable, nous sommes entourés par de nombreuses prairies où paissent tranquillement des moutons et des vaches autour de ce joli petit cabanon au charme rétro.
C'est très agréable tous ces animaux car nous voyons aussi de nombreux chevaux.
Le chemin borde en effet les terres du Conservatoire du Cheval Lipizzan, une race de chevaux prestigieuse qui existe depuis quatre siècles. Elle a été créée pour la cour impériale d'Autriche, c'est dire. Voilà pourquoi le Lipizzan est considéré comme la plus vieille race de chevaux d'élevage d'Europe.
Son nom provient de Lipizza (appelé aujourd'hui Lipica) un petit village de Slovénie où, en 1580, fut créé le premier haras qui fournissait les chevaux à l'Ecole Espagnole de Vienne. A l'origine de l'élevage, le croisement entre des chevaux espagnols et arabes, puis celui de chevaux napolitains avec des chevaux de la région de Karst en Slovénie.
C'est ainsi que huit lignées d'étalons sélectionnées au XVIIIe et XIXe siècles ont constitués la base de l'élevage.
Le Lipizzan est un cheval robuste, énergique au port altier mais de taille moyenne. Sa robe est de couleur bai dans sa jeunesse puis il devient gris et de plus en plus blanc en vieillissant.
Il peut vivre plus de trente ans.
L'élevage situé à La-Roque-d'Anthéron est une référence dans le monde équin.
Ces chevaux sont destinés à des carrières dans le spectacle, à l'attelage ou à la compétition. Ils sont très proches de l'homme.
Si vous voulez en apprendre davantage sur eux et sur ce Conservatoire, vous pouvez consulter leur site internet en cliquant ICI.
Lui était tout seul et je l'aurais pris plutôt pour un cheval de Camargue (mais bon je ne m'y connais pas assez en chevaux même si je les aime beaucoup). Il s'ennuyait et "appelait" tous les randonneurs. Pour une raison inconnue, qu'il ne m'a pas dévoilé, il était un peu à l'écart des autres !
Pour poursuivre la balade, il nous faut emprunter une petite route qui devient ensuite un chemin de terre et se dirige droit vers la Durance.
En arrière du cabanon sur la première photo ci-dessous, vous avez une vue imprenable sur la montagne du Petit Luberon au loin.
Vous remarquerez dans le champ sur la dernière photo, la sècheresse de la terre. Mon département est le seul de France à subir déjà depuis la mi-février, des restrictions dans l'usage de l'eau. Il a été déclaré en alerte. Et ce n'est pas la neige et les quelques gouttes de pluie tombées depuis ma balade qui vont changer les choses. Il en faudrait beaucoup plus avant l'été.
Après un passage sous de beaux arbres, peupliers blancs et noirs en particulier, nous arrivons à l'épi du Deffens.
Mais comme je pense que j'ai été assez longue pour aujourd'hui, je vous propose de continuer la balade mercredi, enfin, comme d'habitude...si vous le voulez bien.
Bonne semaine à tous !