La Drôme, une rivière tumultueuse...

Et oui, comme vous l'avez deviné en lisant le titre de mon article, je ne suis pas en Provence en ce moment. Vous savez que je publie toujours mes articles en décalage parfois de 15 jours ! 

Nous étions arrivés depuis dix jours dans la Drôme, à Die exactement, lorsque l'annonce du confinement général est tombé. La Drôme est le berceau de l'enfance de mon mari. Nous étions heureux de retrouver enfin sa famille que nous n'avions pas pu voir depuis 1 an. 

Bien entendu, nous n'avions pas prévu que tout le pays serait à nouveau confiné, les chiffres de là-bas étant plutôt à la baisse et la vallée, bien préservée, comme dans beaucoup d'endroits, car c'est hélas dans les villes que se concentre le plus grand nombre de cas et de risque aussi du coup. 

Bref, le sujet n'est pas là et je vous passe les détails et les raisons qui ont fait que nous ne sommes pas rentrés chez nous durant le week-end de Pâques, comme nous avions la possibilité de le faire en toute liberté. 

Nous voilà donc confinés dans la Drôme, et il faut bien l'avouer, il y a pire comme lieu de confinement ! 

Aujourd'hui, pour bien commencer la semaine, je vais juste vous laisser admirer la rivière, la Drôme donc, telle qu'elle est quand elle traverse la petite ville de Die. C'est une rivière superbe et d'une jolie couleur verte de cette saison, la fonte des neiges a déjà bien commencé.

Son nom "drôme" vient de l'adjectif gaulois, "druna" qui signifie "vigoureuse", "rapide". Elle mesure un peu plus de 110 km entre sa source, située au col de Carabès à 1262 mètres, au sud du massif du Vercors, et son arrivée dans le Rhône, où elle se jette entre Livron et Loriol. Calme en été, c'est une rivière très prisée pour les baignades et autres plaisirs de saison. Mais ne vous y trompez pas, à la fonte des neiges au printemps, ou lors des pluies d'automne, elle peut devenir violente et même provoquer des crues dévastatrices, comme beaucoup de rivières du sud de la France. 

C'est en plus, une des dernières rivières d'Europe dont le cours n'est pas régulé par un barrage et vous vous en doutez c'est elle qui a donné son nom au département. 

Place à mes photos au niveau de Die.

Les deux premières photos sont prises de la passerelle, qui se trouve en-dessous de la piscine, la semaine avant le Week-end de Pâques. Comme vous le voyez, il faisait beau et certaines personnes prenaient déjà des bains de soleil. La troisième est prise au bord de l'eau. 

Ces autres vues sont prises du haut d'un des ponts, appelé le Pont Rompu. On le voit au loin sur mes premières photos. C'est un ancien pont romain dont il ne reste à présent d'ancien que les piles. Au XIIIe siècle, le pont rompu qui ne s'appelait pas encore ainsi, a été emporté par une violente crue. D'où son nom actuel ! 

Au loin, sur mes deux premières photos ci-dessous, la fameuse passerelle (en jaune). 

Ce que j'aime aussi admirer, c'est l'environnement. De la rivière, on a la vue sur le Glandasse, une montagne située à l'extrême sud du plateau du Vercors qui domine la vallée et qui, comme vous le voyez, est encore saupoudrée de neige. A ses pieds, comme il se doit, des champs de lavandes.

Un peu plus loin, en revenant vers la ville, on peut voir l'arrivée d'un des affluents, dénommé la Meyrosse, qui descend tout droit du plateau du Vercors, avant de traverser la ville, puis de se jeter à cet endroit dans la Drôme.  

Et c'est avec cette photo de la célèbre dent de Die, qui domine la petite ville, que se termine mon article du jour.

Cette semaine et sans doute aussi la suivante, nous allons donc rester dans la Drôme, entre deux lectures, enfin, comme d'habitude, si vous le voulez bien ! 

Et pour les curieux ou les impatients, il y a déjà sur ce blog, plein d'articles sur ce département, 60 exactement si vous regardez les catégories dans la colonne de droite. Alors forcément, je me répète un peu pour les anciens, et je m'en excuse par avance.

Bonne semaine à tous et bon courage pour ceux qui sont confinés en ville ou en appartement...