Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Comme promis nous allons poursuivre aujourd'hui la visite de Grambois, débutée ICI, en parcourant le village.
Comme dans tous les villages de Provence, les places ont une grande importance. Il y a deux places principales : celle de l'église qui est aussi celle de la mairie sur laquelle se trouve le château dont je vous ai parlé dans mon dernier article et l'église dont nous parlerons bientôt ; et celle qui borde les remparts et la Tourrache dont nous avons également parlé dans mon dernier article, sur laquelle se trouve un bar qui domine la vallée et la boulangerie du village, signalée par cette jolie enseigne accrochée au rempart.
Le village a aussi de nombreuses placettes et des ruelles typiques de la Provence...
Caladées, en escalier, pentues ou pas, les ruelles permettent au fil de nos pas, de faire de belles découvertes.
En parcourant les ruelles, nous tombons sur un des lieux les plus prisés du village.
Pour y arriver, il faut grimper des marches muletières, sortes de ruelles-escaliers dont la longueur des marches est calculée sur celle du pas d'un mulet, et dont les côtés permettaient de laisser rouler les charrettes, et aux eaux de ruissellement de s'écouler...
Et puis nous voilà arrivés sous le Passage des Templiers, voûté et couvert, situé sous une maison de maître. Rien n'atteste de la présence des Templiers sur le village et donc personne ne sait précisément pourquoi ce passage a été nommé ainsi.
A noter au dessus, les très belles fenêtres géminées datent du XIVe siècle. Vous les voyez bien sur ma dernière photo...
Aussi bizarre que cela puisse paraître, je ne suis pas passée dans la ruelle où se trouve la maison des Hospitaliers et cela me donnera donc l'occasion de retourner un jour dans ce joli village.
Voici d'autres maisons remarquables...
Enfin, nous terminerons la visite de ce jour, par la citation de Fréderic Mistral extraite de "Lis Olivado", la chanson des paysans, découverte sur le côté de l'église du village et qui signifie :
"Le paysan, en tous pays, est le support de la nation. On aura beau faire des inventions, il faut que se remue la terre".
Lou païsan, ounte que siegue, es lou cepoun de la nacioun ; Auran bèu faire d'envencioun, fàu que la terro se boulegue
Voilà notre visite est terminée pour aujourd'hui. Prochainement nous poursuivrons notre découverte du village en visitant l'église, enfin, comme d'habitude...si vous le voulez bien !