Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Puisque ça vous a plu de faire de courtes randonnées en Provence, nous restons encore un peu dans le Luberon !
L'Aiguebrun est une petite rivière provençale qui prend sa source au nord du massif du Luberon, traverse plusieurs villages du Vaucluse avant de scinder la montagne en deux parties et de poursuivre son chemin au sud du massif.
La rivière forme ainsi une cluse appelée "la Combe de Lourmarin" du nom du village le plus proche.
Elle a cheminé ainsi durant 23 kilomètres en tout, avant de se jeter dans la Durance au niveau du village de Lauris.
La balade que nous avons faite, encore une fois durant le mois d'octobre dernier, démarre donc dans le Vaucluse, sur la D114 en direction du village de Sivergues. Il faut se garer dans la dernière épingle à cheveu avant le village. On peut aussi découvrir le vallon de L'Aiguebrun, dans l'autre sens, en partant de Buoux, mais nous, vous le savez à présent nous ne faisons jamais comme tout le monde !
Dans cette épingle à cheveu, un chemin permet de se garer facilement sans gêner la circulation qui en saison peut être abondante. Il faut ensuite traverser le pont et descendre un petit vallon exactement perpendiculaire à l'Aiguebrun...dont je ne connais pas le nom car celui-ci n'est mentionné sur aucune carte.
Il y a des années en arrière, le vallon était plus "ouvert", car de nombreux troupeaux de moutons et quelques chèvres venaient y pâturer. Aujourd'hui, on chemine dans l'herbe...et au milieu du vallon coule un petit ruisseau. Les arbustes ont envahi les bords et les ronciers ont disparu.
Le vieux chêne est toujours là.
Nous y avons fait de nombreux pique-niques avec nos amis quand les enfants étaient petits.
Nous retrouvons facilement un des bassins un peu détérioré, mais qui retient encore un peu l'eau. Il y en avait plusieurs le long de ce petit vallon...aujourd'hui ils sont cachés par la végétation.
La bergerie bâtie sous un abri existe toujours elle-aussi...
La descente est rapide et nous rejoignons très vite le vallon de l'Aiguebrun qui est le plus souvent à sec à cet endroit en cette saison. Aucune difficulté pour le traverser donc ! Mais il reste les vestiges d'une passerelle ancienne...témoin d'une époque où l'eau coulait abondamment. On voit bien à gauche le chemin caladé qui peut permettre de remonter l'Aiguebrun vers l'amont...ce que nous ne ferons pas aujourd'hui.
Nous traversons la rivière sans nous mouiller les pieds et nous rejoignons ensuite l'immense abri sous roche que tout le monde connaît bien.
Les arbres ont envahi le devant de l'abri et certains, manquant de lumière, poussent même en travers. Mais un replat au soleil permet encore aux groupes de s'installer au soleil.
Le sentier, de ce côté-là de la rivière, est assez touffu mais incontournable si on ne veut pas rater la petite montée vers la Baume de l'eau.
On grimpe alors fortement sur la droite pour se retrouver presque au sommet de la falaise.
La vue sur les gorges creusées par l'Aiguebrun, est superbe !
La nature resplendit partout où se pose notre regard...
Avant l'arrivée à la Baume, nous découvrons une autre bergerie dont je ne me souvenais pas l'existence...
Puis nous arrivons à la Baume de l'eau. C'est une source qui s'écoule à l'intérieur du rocher. La baume a été creusée dans le roc depuis des millénaires. L'eau se déverse dans un bassin construit par les hommes, devenu une grande réserve d'eau potable protégée, captée pour alimenter les fermes de la région...
En voici un panoramique...
Pensez- à cliquer sur les photos !
Et quelques vues rapprochées...
Nous aurions pu poursuivre la descente le long de la rivière jusqu'à Buoux, un lieu mythique, connu dans le monde entier pour son auberge, son fort et ses falaises impressionnantes. C'est un haut-lieu provençal recherché par les touristes, les randonneurs et surtout les grimpeurs. Il faudra bien que je vous fasse visiter cet endroit un jour, mais nous ne descendrons pas jusque-là pour cette fois...
Arrivés au niveau du Pont du vallon de l'enfer, nous préférons remonter directement vers le village de Sivergues.
Nous profitons mieux de ce côté, des nombreuses cascatelles.
La rivière est coupée dans son élan par de nombreux murs construits par les hommes avec d'énormes blocs, assurant ainsi des sortes de retenues d'eau qui à l'époque permettaient d'arroser les cultures situées sur les bancau (les restanques).
Notre seul regret est que nous avions l'habitude, il y a une dizaine d'années de remonter au village par un joli petit vallon où se trouve un habitat troglodyte. Hélas pour nous il est devenu une propriété privée. L'accès au vallon est désormais interdit !
Je vous montre une photo de cet habitat empruntée sur internet...
C'est joli n'est-ce-pas ?
J'en profite pour remercier Miss Fujii qui en mettant une superbe photo de la Baume de l'eau sur son blog, m'a donné envie d'y retourner. Elle a pu la voir sous le soleil avec une lumière magique. N'hésitez pas aller admirer sa photo, bien plus belle que les miennes.
Ma photo préférée - La Baume de l'Eau - Le Blog de Missfujii
Voici ma participation au défi Ma photo préférée proposée p ar Anika sur son blog : Les fl@neries d'Anik@. Un challenge très simple, puisqu'il s'agit juste de publier sa photo préférée du ...
http://missfujii.over-blog.com/2018/09/ma-photo-preferee-la-baume-de-l-eau.html
Alors, vous êtes prêts pour la visite de Sivergues, enfin comme d'habitude...si vous le voulez bien !