Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
J’écris seulement des phrases
sorties d’une nuit noire et difficile ;
et je vois, une fois le jour venu,
tout ce que l’ombre retient.
Ismaël Savadogo fait partie des plus jeunes poètes francophones, mis à l'honneur par le Printemps des poètes. Né en 1982, à Abidjan, il commence à écrire durant ses études de philosophie qu'il abandonne la seconde année et, pour s'occuper il publie dans des revues littéraires comme "L'intranquille" et "Traversées" .
C'est en 2015 que paraît son premier recueil "le sable de la terre" Editions du Lavoir Saint-Martin, d'où est extrait le poème que je vous propose aujourd'hui.
Accueilli en résidence d'artistes par le Printemps des Poètes et la mairie de Paris, il restera en France jusqu'en avril et participera à des rencontres, comme celle qui aura lieu le 18 mars prochain au Théâtre du musée du Quai Branly, à Paris
Il sera à ce moment-là aux côtés de grands poètes et auteurs africains...comme par exemple, Alain Mabanckou, Véronique Tadjo, Tanella Boni et la jeune Harmonie Dodé Byll Catarya, dont je vous parlerai bientôt...et bien d'autres.
Pour trouver là où
nul ne se souvient
commencer par chercher
vers un autre angle
ne serait-ce qu’une heure
chaque jour.
On voudrait être
dans l’endroit où l’on vole,
le ciel alors serait peut-être
moins souvent parti ;
faire entrer des enfants
s’ils peuvent tirer des étoiles,
si la tâche d’attendre la nuit
ne les sépare pas encore de nouveau
de ce qu’ils rêvent.
Extrait de "Le sable de la terre"/Ismaël Savadogo
Découvrez un de ses poèmes encore inédit, offert au Printemps des poètes...
D'autres poèmes seront bientôt en ligne sur le site de "D'ailleurs-poésie".
Ombre de la nuit, ombre du matin,
dans quel état nous revient le jour ?