Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...

La nuit avec ma femme / Samuel Benchetrit

Plon/ Julliard, 2016 (Dessin effectué par Samuel Benchetrit)

Plon/ Julliard, 2016 (Dessin effectué par Samuel Benchetrit)

J'ai passé plus de temps que toi sur cette Terre. Et notre différence, c'est que moi, je t'ai perdue. C'est parce que j'ai continué à vivre que je le sais. J'ai voulu être seul souvent pour être avec toi. Il faut bien donner son temps aux amours invisibles. S'en occuper un peu. Encore maintenant je me demande comment tu vas. Ce que tu fais. Je cherche de tes nouvelles. J'invoque la colère pour que tu la calmes. Quelques rires ou tu me rejoindrais. Et le soleil a changé, puisqu'il manque une ombre. Mais je suis heureux. Et c'est à ton absence que je dois de le savoir.

 

Voici un témoignage poignant, celui d'une histoire d'amour qui s'est terminée brutalement...

En effet, l'auteur a été l'époux de Marie Trintignant et il est le père de Jules, le plus jeune des quatre fils de Marie, qui avait seulement cinq ans lors du décès de sa mère. 

Car si tu as eu une vie après nous, aussi brève fut-elle, aussi violente fut sa fin, accepte le bonheur que j'ai pu connaître. Admets que l'amour ait pu se pencher à nouveau sur mon ombre et mon corps fragiles. Que tu n'aies pas tout arraché, ou que les fleurs coupées de leur sens puissent ne pas faner aussi vite que nos vies mêlées. J'ai aimé. Tu m'as donné envie d'aimer. J'ai aimé comme tu as aimé. J'ai aimé comme tu m'as aimé. J'ai aimé comme tu m'as appris à aimer. J'ai aimé comme je t'ai vue en aimer d'autres. J'ai aimé sans arrêter de t'aimer. Et je priais le ciel et Dieu de me laisser encore aimer un peu.

p.39-40

 

Au mois d'août 2003, Marie Trintignant disparaissait, victime des coups de son compagnon, Bertrand Cantat, alors qu'elle était en plein tournage d'un film en Lituanie. 

Tout le monde connaît l'histoire, car elle a fait la UNE de tous les médias.

C'est une histoire tragique qui a détruit une famille entière, une famille discrète et fusionnelle dont on parlait peu jusqu'à présent, en dehors de leur vie d'artistes. 

Cette famille n'a pas pu faire son deuil à l'abri des regards, car l'affaire (et surtout le procès), a tourné à la polémique puisque la victime s'est retrouvée comme jugée elle-aussi. Il reste d'elle un portrait que les siens ne reconnaissent pas...

Cette tragédie a aussi perturbé les fans de Bertrand Cantat, qui vénéraient le leader de Noir Désir, détruit ses proches et en particulier sa femme, qui s'est suicidée en 2010.

Tout le monde a bien sûr tenté de comprendre le geste de Bertrand Cantat et la douleur des proches...mais qui a réellement songé à Samuel Benchetrit que Marie venait de quitter, après 8 ans de vie commune ?

Depuis bien sûr, il a pris de la distance avec sa douleur, il a aimé à nouveau, son fils a grandi et c'est la raison pour laquelle, il a décidé d'écrire aujourd'hui ce récit...pour nous parler d'elle et de leur amour. 

 

 

La nuit parfois, Marie vient le voir et, ensemble, ils parcourent les lieux où ils ont vécu, où ils se sont aimés, rencontrent les gens qui les connaissaient, ou qui lui sont proches à présent...

Lors de cette errance, où tous deux retracent ensemble le parcours de leur vie commune, l'auteur nous livre les jours d'horreur, mais aussi les jours et les souvenirs heureux.

 

Il nous parle surtout de l'être aimé, de cette sensation de perte et d'abandon lorsqu'elle est partie avec un autre...celui qui l'a tuée qu'il ne nommera jamais tout au long du récit.

Il se souvient en particulier des jours terribles qui ont suivi sa mort et de la façon dont il lui a fallu l'apprendre à son jeune fils, des questions que celui-ci lui a posées, de la tristesse de l'enterrement et de leur vie commune par la suite. Pour atténuer la douleur, il raconte à son fils que tous les supers héros sont des orphelins...

 

 

Il y avait des oiseaux. L'odeur de l'été. J'ai installé notre fils sur le banc. Je lui ai dit qu'il ne te reverrait plus jamais. Plus jamais. Il m'a demandé quand il te reverrait. Plus jamais. Il m'a demandé encore quand il te reverrait. Plus jamais. Et encore. Plus jamais. J'ai dit ce qu'on m'avait dit de dire. J'ai fait ce qu'on m'avait dit de faire. ...
"La mort c'est pas Disneyland, mon fils. Faut pas laisser d'espoir..."

p.91

 

Il nous décrit cette nuit-là, où il a reçu un appel téléphonique de Bertrand Cantat, mais n'a pas compris, à distance,  la gravité de la situation, juste que la violence avait ce soir-là fait place à l'amour. 

 

J'entends les mouvements. J'entends qu'il se penche. J'entends qu'il prononce ton prénom. Doucement. Et puis le mien. Il dit "c'est Samuel. Marie, c'est Samuel". Je crois entendre ton souffle».
...
- Elle ne se réveille pas.
Je crois qu'il pose le combiné contre ton oreille. Je dis "Marie, c'est Samuel. Tu m'entends ?"Est-ce que tu m'entendais ? Combien de temps avons-nous perdu à parler aux morts ?
Est-ce que tu m'entendais ?
...
Je lui dis d'appeler ton frère qui est aussi dans ce pays. Il va faire ça. Il me remercie. J'ai honte aujourd'hui de ce remerciement.

p. 63

 

Il nous raconte la difficulté du deuil lorsque rien ne peut se faire en secret car tous les appareils photos sont braqués sur eux, l'impression d'être dépossédé une seconde fois de l'être aimé.

Il retrace en détails son ressenti lors du procès, les "manques" de la justice qui a fini, à force de chercher des circonstances atténuantes à Bertrand Cantat, par faire de la victime une coupable, cherchant à en faire une autre personne, coléreuse pour ne pas dire hystérique...

Il parle aussi de sa colère... et de l'impossible pardon, de l'envie subite de casser la gueule à celui qui a tué.

 

Un groupe d'une douzaine de personnes arrive. Ils suivent une guide. Ils s'arrêtent devant la tombe, notre tombe. Notre fils ne bouge pas, il les regarde.
La guide parle fort. Elle prend un ton de prof d'histoire et commence à gueuler ta vie et mort devant notre fils. Heureusement in english. C'est son boulot, traîner des groupes de touristes de tombe connue en tombe connue.
[...]
Même si mon fils ne comprend pas l'anglais (moi non plus), je me jette sur la guide.
- Vous pouvez arrêter s'il vous plaît?
- Pardon?
- Vous pouvez aller dire vos conneries sur une autre tombe... Je crois qu'il y a Bécaud qui est enterré là-bas.
- Vous plaisantez?
Notre fils s'approche, la guide le remarque, et puis le lien se fait dans sa tête. Je ne suis pas un malade mental qui empêche les guides de morts connus dans les cimetières de faire leur boulot. Ce petit garçon représente toute la normalité du monde. La guide n'a plus la même tête, elle me demande :
- C'est sa mère ?
- In english !
- His mother ?
- Yes!
...

p.107-108

 

Enfin, il se livre avec beaucoup de dignité et de pudeur. 

Marie Trintignant était son grand amour. Elle était une jeune femme passionnée mais libre. Elle aimait l'amour mais adorait sa famille et ses enfants. Grâce à elle, et à ce qu'elle lui a donné, Samuel peut aimer à nouveau aujourd'hui. 

 

Mon avis

 

C'est un bel hommage sincère et touchant, passionné mais souvent poétique.

Ce n'est pas un livre qui invite à l'apitoiement ni au voyeurisme car l'auteur arrive à nous attendrir, à nous émouvoir, à nous faire rire parfois. Il parle de son amour, de ce que cet amour lui a apporté. A aucun moment il ne se laisse aller à la haine envers celui qui lui a pris son amour deux fois, une première fois en obligeant Marie à le quitter et une seconde en la frappant. 

Le but de l'auteur n'est pas de jeter en pâture au lecteur sa rage...non, il parle avec une certaine sagesse de l'amour, même si la mort est omniprésente. 

Il nous invite plutôt à ne pas oublier que tous les jours des femmes meurent sous les coups de leur compagnon, jaloux ou trop alcoolisé. 

Malgré la brutalité des faits, ce n'est pas un livre triste. Il est poignant parce qu'on connaît la suite. C'est un livre qui parle de son amour pour une femme qui lui a tout appris et qui a fait de lui l'homme qu'il est aujourd'hui car elle a été la première et l'a fait entrer dans une famille accueillante. La force de ce premier amour est dévastatrice. Le lecteur sent qu'il a un besoin intense d'elle, de sa présence, qu'il a besoin de sa force, de son amour, et que c'est la raison pour laquelle il l'invite dans ses rêves. 

A la fin de ce récit en forme de confession, il nous reste cependant une sensation de gâchis...elle était si belle et si douée.

 

Que l'on soit d'un côté ou de l'autre de cet entrepôt de souffrance, la justice nous a abandonnés. Que l'on t'accable ou que l'on te défende. Ce n'est plus de toi dont on parle. Étais-tu ivre ? Droguée ? Agressive ? Violente ? Jalouse ? On répond. Oui. Très. C'est elle qui a commencé. Ou alors. Non. Jamais. Impossible.

Mais je sais, oui je sais. Tu aimais. Et si l'on tuait tous ceux comme toi, le monde serait alors peuplé de petits cœurs gris. Corps tremblants. Se rassurant sur leur bon état de marche et de peur. Incapables de reconnaître leur faiblesse face à toi. On dit de ton crime: passionnel. Prémédité. Involontaire. C'est pourtant de ta liberté dont il s'agit. Et je sais comme l'homme la craint. Même s'il la décrit, la chante, la rêve. Il n'est plus rien en face d'elle. Le contraire de la liberté n'est pas l'enfermement, c'est la violence, toujours la violence physique à la fin. J'aime comme tu aimes. Et si tu ne vis plus, c'est moins d'amour sur cette terre. Quel gâchis.

p.135-136

 

Le style d'écriture peut surprendre...des phrases courtes qui partent en tous sens comme sa vie d'alors. 

En effet, il y a dans ce récit comme une urgence à dire, comme si l'auteur avait peur de ne pas avoir le temps de tout nous révéler avant que le jour se lève et que Marie, venue le visiter pour une nuit, ne revienne plus jamais.

Et c'est cette urgence qui nous touche, car le lecteur sent bien qu'il fallait que ces mots sortent et soient imprimés sur le papier pour que peut-être un deuil soit fait, qu'une page soit tournée enfin, et qu'une sorte de pardon (mais peut-on pardonner ?) puisse être amorcée. 

 

Je n'aurais peut-être pas emprunté ce récit spontanément si les bibliothécaires ne me l'avaient pas prêté pour connaître mon avis dans le cadre de leur comité de lecture inter-bibliothèque, car ce n'est pas mon style habituel de lecture et je m'intéresse peu aux "faits divers" même s'ils touchent des gens connus.  

Mais j'ai découvert un  véritable écrivain, sensible et passionné, et je ne regrette pas cette lecture. 

 

Je vous invite à lire l'interview qu'il a accordée au journal "Elle"...dont voici quelques extraits ci-dessous...puis le lien si vous voulez le lire dans son intégralité. 

 

Bonne découverte...

Je voulais que mon fils, Jules, qui a 18 ans, et c’est aussi l’une des raisons pour lesquelles je l’ai écrit aujourd’hui, le lise, ainsi que Jean- Louis Trintignant. Ils m’ont tous les deux demandé de le publier. Ils m’ont même dit qu’il fallait qu’il sorte. Comme ce sont les deux personnes dont l’avis m’était indispensable, cela m’a remué et conforté.

Samuel Benchetrit se livre dans un roman sur Marie Trintignant

...ce livre est une histoire d’hommes. Une histoire sur la violence faite aux femmes racontée par un homme. Ce sont souvent les femmes qui en parlent. Là, c’est un homme qui commet un acte violent sur une femme et, moi, en tant qu’homme, j’en subis les conséquences. Sans oublier que je dois élever un petit garçon qui deviendra un homme. Je trouvais que c’était intéressant de m’y pencher.

Samuel Benchetrit se livre dans un roman sur Marie Trintignant

Je ne suis pas un mec qui souhaite du mal aux autres, je ne lui souhaitais pas 50 ans de prison, de toute façon, cela ne ramène personne. Et bien sûr qu'il a le droit de reprendre sa vie, et de rechanter. Mais j'aurais aimé qu'il observe une certaine discrétion.

Samuel Benchetrit se livre dans un roman sur Marie Trintignant

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
Z
Je l'ai noté, mais pas certaine d'avoir envie de le lire
Répondre
M
Honnêtement comme je l'ai dit ce n'est pas du tout mon style de lecture. Si les bibliothécaires ne m'avaient pas demandé mon avis, je ne l'aurais pas emprunté spontanément. Mais il m'a touché finalement et de plus Jean-Louis Trintignant a eu maison dans le village près de chez moi, ce qui explique que connaissant la famille, les lecteurs de la bibliothèque soient davantage intéressés par l'histoire...Depuis, ils ont vendu et voulu s'éloigner de ces lieux trop chargés en souvenir...On les comprend.
M
C'est un livre que je n'aurais jamais lu, si ta chronique n'étais pas si bien soutenue, mais ton article me donne envie d'en savoir plus.
Répondre
M
J'ai été agréablement surprise par ce récit mois qui ne lit pas non plus ce type de livre habituellement...
É
Bonjour Manou. Ce livre a l air très émouvant. J aimais beaucoup Marie Trintignant, une grande actrice. Bisous
Répondre
M
Alors si tu entres dans le style de l'auteur, il te plaira. Bisous et un bon lundi
V
Pas facile de faire dans la pudeur avec ce thème mais Benchetrit y parvient très bien.
Répondre
M
Je trouve aussi c'est la raison pour laquelle j'ai été agréablement surprise car habituellement je ne lis pas ce genre de roman et je n'aime pas les déballages médiatiques. Et là ce n'est pas le cas, c'est un cri du coeur sincère, voilà pourquoi il est émouvant. Il faut juste entrer dans son style d'écriture et je comprends que pour certaines personnes cela ne soit pas facile. Je vais aller lire ta chronique ! Merci d'avoir donné ton avis et une belle journée
M
Oui, j'ai suivi cette tragique histoire, et on sent bien combien cet homme l'a aimée, combien c'est difficile...<br /> J'aimais la voir jouer comme j'aimais Noir Désir mais à présent c'est juste un grand gâchis<br /> Merci pour ces extraits bouleversants Manou
Répondre
M
C'est tout à fait l'impression qui m'est restée...du gâchis et beaucoup de souffrance pour les familles. Belle fin de journée et bises
C
Je comprends ton engouement mais je ne pense pas lire ce bouquin. Trop de gens exploitent leur propre malheur et font feu de tout bois. Ce n'est peut-être pas le cas ici, je n'en sais rien. Ce fut un drame comme il y en a des milliers, hélas ! car la violence faite aux femmes ne s'arrêtera pas de sitôt. <br /> Belle journée à toi.
Répondre
M
Non hélas je ne crois pas non plus que cette violence s'arrêtera un jour...et comme je suis bien consciente et je viens de le dire à Cathy, qu'il y a beaucoup de femmes dont personne ne parlera jamais...Une bon vendredi à toi aussi
E
C'est sûrement un bon livre mais vivant avec un mari qui a un cancer du poumon il n'est pas pour moi. Bonne fin de semaine, bisou
Répondre
M
Je comprends. Il y a des périodes de la vie où on a besoin de lectures plus légères. Ce n'est pas que celui-ci soit réellement triste mais forcément, il parle de l'absence et du deuil. Je ne savais pas pour toi Elena et je me doute bien que la vie n'est pas simple. Bisous et une bonne journée à toi
C
J'ai croisé plusieurs fois ce livre mais il ne me tente vraiment pas... Mais je n'aimais pas non plus Marie Trintignant et je n'aime pas l'hallali dont se régalent les journalistes, quel que soit le fait divers, même horrible. Et même si les extraits que tu partages avec nous sont joliment écrits et puissants émotionnellement, je trouve ce livre un peu impudique, écrit trop tôt peut-être. Au moins cela laissera une trace pour les enfants de l'actrice et les aidera peut-être à se reconstruire. Belles oirée à toi. Bisous
Répondre
M
Ne t'inquiète pas ! J'avais bien compris et je trouve super que tout le monde s'exprime à ce sujet...Nous avons eu aussi des débats passionnés à la médiathèque. De plus il y a tant de femmes battues dans notre pays (et dans le monde) dont personne ne parlera jamais que c'est normal que tout cela remonte en surface. Bisous
C
Je comprends tout à fait et tu vois, cette histoire se serait passée près de chez moi, je me serais certainement laissée tenter aussi parce que ce serait rentré dans mon cadre familier. Mais rassure toi ma critique était complètement "neutre" vis à vis de toi et merci encore d'avoir partagé ton ressenti sur ce livre que l'on voit partout en ce moment. Belle journée à toi. Bisous
M
Je comprends ton point de vue et je le partage. Là pour le coup, on ne peut pas l'accuser de profiter de l'histoire pour promouvoir son livre puisque son fils a aujourd'hui 18 ans et qu'il a attendu d'avoir son assentiment ainsi que celui du père de Marie Trintignant pour le publier. Je suis quelqu'un qui ne lit jamais les faits divers et ne m'intéresse absolument pas à la vie des artistes et à tout ce qui est people et je suis même choquée que la plupart des médias en ligne et même "le monde" s'en délecte...Mais que veux-tu. La famille Trintignant avait une maison dans un village proche de chez moi et nous les avons maintes fois rencontrer dans les rues et les magasins...donc les bibliothécaires ont pensé à juste titre que ce livre était incontournable. Bisous et merci de m'avoir donné ton ressenti. Passe un bon vendredi
C
Je ne pense pas non plus que je lirai ce livre, c'est une histoire trop personnelle ... Cette histoire m'avait beaucoup choquée moi aussi, comment peut-on, faire du mal à quelqu'un qu'on aime ...? Les Trintignant sont des gens bien, j'ai une amie qui les a reçus dans sa maison d'hôtes et qui a pu parler avec eux ...<br /> Belle soirée, bisous !<br /> Cathy
Répondre
M
Pas de problème, je comprends ! Heureusement que nous sommes libres de lire ou pas tel ou tel sujet. Je suis contente de voir que tu partages ma conviction que cette famille ne méritait pas ce qu'elle a vécu (bien sûr c'est idiot ce que je dis, car personne ne le mérite) mais surtout ce que la presse a bâti autour de ce drame. Bisous et une bonne journée
L
Ce n'est pas une histoire pour moi
Répondre
M
Je comprends...tu as bien d'autres choses à faire
C
Désolée Manou mais ce livre ne rejoindra pas ma PAL<br /> je déteste ce genre<br /> C'est son histoire, son exutoire <br /> Sa femme était son grand amour mais elle l'a quitté et ce choix a abouti à une tragédie....<br /> J'espère que ce livre lui permettra de se reconstruire mais je n'ai pas envie d'en savoir plus <br /> Bonne soirée Manou
Répondre
M
Merci tu es adorable ! Ce que tu me dis me touche beaucoup...J'espère que je ne te décevrai pas. Bonne soirée à toi aussi
C
et non, je n'ai pas de blog mais j'adore parcourir le tien car nous avons beaucoup de centres d'intérêts communs ('donc je me régale) Merci Manou
M
Je comprends très bien ton ressenti et heureusement que nous sommes libres de nos lectures. Moi même je ne l'aurais sans doute jamais lu si on ne me l'avait pas demandé ! Belle soirée à toi <br /> Tu ne mets pas de lien sur tes coms...Est-ce que tu as un blog ?
L
En te lisant j'ai les larmes aux yeux.<br /> Lorsque ce drame est arrivé j'habitais encore Lambesc où j'avais eu l'occasion de rencontrer Jean Louis chez le boucher.<br /> Ensuite on ne la plus vu, il était devenu une ombre.<br /> Ce drame a tuer Marie mais aussi ses parents, qui ont quitté Lambesc.<br /> Je ne sais si tu étais déjà à Lambesc, ils habitaient à coté du Jaquemart.<br /> Je ne sais pas si j'aurai le courage de lire ce livre, mais je l'achèterai quand pour les jours où je me sentirai<br /> plus forte.<br /> Merci Manou, je n'étais pas au courant de ce livre<br /> Je t'embrasse très fort<br /> Maryse
Répondre
M
Moi aussi cela m'est arrivé de le croiser et je sais très bien où était sa maison...une famille discrète et sans histoires qui n'avait pas du tout la grosse tête malgré leurs succès.<br /> Sans doute est-ce la raison pour laquelle c'est important que ce récit soit acheté par les médiathèques locales...Je t'embrasse très fort moi aussi et te souhaite une douce soirée
N
Une tragédie qui m'avait vraiment interrogée à l'époque. Pour les proches c'est une tragédie que de voir mourir un proche de cette manière, mais il faut que cela reste dans la sphère familiale. Un livre que j'aurai beaucoup de mal à lire, Manou, même si tu as choisi, pour nous, des passages très émouvants. Je t'embrasse, passe un excellent après-midi
Répondre
M
Ce n'est pas le moment pour toi de lire ce type de récit car de toute façon, la manière dont il aborde le sujet et parce qu'il ne parle quasiment que de son amour pour elle, est terriblement touchant...Bisous ma douce Nell, je n'ai pas pris le temps de t'écrire un petit mail car j'ai été surbookée cette semaine mais je vais le faire...je ne t'oublie pas et je t'embrasse
M
Ton billet est plutôt favorable à ce livre. Je lis rarement les livres concernant des vedettes, sauf pour la bibli. Cette histoire m'avait beaucoup émue à l'époque, et la violence faite aux femmes est un thème qui me tient à cœur... Mon ressenti est mitigé face à ce livre.<br /> Bisous<br /> Maryline
Répondre
M
Comme je le dis je l'ai lu uniquement parce que les bibliothécaires avaient une pile de livres à lire et voulaient connaître mon avis sur ce livre qui m'a agréablement surprise car ce n'est pas du tout mon style de lecture non plus. Bisous et une douce soirée
C
Je suis comne Mimi : je n'aime pas ce type de bouquin. Par contre, pour lui, ca a dû être libérateur. Bises et bonne journée !
Répondre
M
Je pense aussi que pour lui et pour son fils c'était nécessaire en effet. Bises et une superbe soirée
M
Désolée Manou, mais celui-là c'est sûr, je ne le lirai pas. Je desteste ce genre de bouquin. Je comprends très bien que ce soit un exutoire pour ceux qui écrivent sur leur famille, mais une fois leurs maux écrits, je pense qu'ils devraient rester dans la sphère intime. Je ne veux pas être psyquelquechose pour eux... Mais bien sûr, ceci est mon ressenti personnel et uniquement cela. Bisous Manou et belle journée !
Répondre
M
Et bien moi non plus je ne lis jamais ce type de récit mais comme je te l'ai expliqué les bibliothécaires du village m'ont demandé mon avis et comme le dit Maryse plus haut, Jean-Louis Trintignant habitait ma région et cela m'est arrivé de le croiser. C'était une famille connue et d'une très grande discrétion...Donc j'ai été surprise et j'ai voulu partager avec vous ce ressenti. Bises et une belle soirée
S
Bon apparemment avec l'ordi du boulot ca fonctionne donc j'ai un soucis avec mon perso....<br /> En tout cas je suis contente de pouvoir passer enfin par chez toi et j'en profite pour te souhaiter une bonne journée !!<br /> Bisous Manou
Répondre
M
L'important est que tu trouves une solution ! Ne t'en fais pas si tu n'arrives pas à passer, l'important est que tu puisses mettre en ligne tes superbes recettes et que nous puissions venir les voir et te féliciter :) Une belle soirée
D
ce n'est pas une lecture qui m'attire particulièrement.<br /> bonne journée, bises<br /> danièle
Répondre
M
Je comprends très bien, car moi-même habituellement je ne lis pas ce type de livre ! Mais j'ai été agréablement surprise de le découvrir...Bises et une belle soirée
Q
Je ne sais pas si je le lirai... et pourtant, ce que tu en dis me touche énormément, ce qu'il écrit aussi.<br /> Alors, je le note. :)<br /> Bises et douce journée Manou.
Répondre
M
Contente de te revoir, j'espère que tu vas bien...Je comprends car moi aussi comme je le dis je ne l'aurai pas emprunté de moi-même, mais comme les bibliothécaires m'ont demandé mon avis...je le donne avec sincérité. Prends bien soin de toi. Bisous