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Je vous propose aujourd'hui, pour ceux qui sont intéressés, de poursuivre la découverte de l'exposition d'objets anciens que j'ai pu découvrir lors de la fête du village de Saint-Privat-d'Allier.
Mon premier article est ICI, pour ceux qui ne sont pas encore allés le voir. Je vous ai présenté les objets qui étaient en grande majorité utilisés par les femmes dans leur vie quotidienne.
Aujourd'hui, je vais vous présenter différents outils qui étaient utilisés à la ferme, par les femmes ou les hommes, en particulier pour les travaux des champs et les fenaisons, plutôt par les hommes pour les autres.
La première table présentait des outils indispensables pour couper la paille et l'herbe, scier ou travailler le bois. De droite à gauche, nous avons donc deux chignoles à mains, des rabots et un outil mystère dont j'ai oublié l'usage.
Par derrière de droite à gauche, nous avons des scies à bois, une herminette davantage visible sur ma première photo que sur celle ci-dessous, des volants qui sont en fait de grandes faucilles à lames courbes et fines, utilisées pour faucher les céréales ou le foin.
Se trouvent aussi des outils indispensables au faucheur :
Le coffin en corne (qui parfois était en cuivre, en étain, ou en cuir). Il contenait la pierre à aiguiser et de l'eau pour l'humecter. Il était accroché à la ceinture. Le faucheur l'utilisait plusieurs fois par jour (toutes les 30 minutes environ) pour rafraichir la lame de la faux ou de la faucille.
Se trouve aussi sur ma photo un rondin de bois, avec des pieds pour le stabiliser, dans lequel est planté une tige verticale en fer, l'enclumette. Cet outil servait à affûter la faux après une journée de fauche. En effet, lors du fauchage de l'herbe ou des céréales à la main, le tranchant de la faux était émoussé car il était venu s'abîmer sur les pierres et avaient de nombreux éclats. Le faucheur séparait alors la lame de sa faux de son manche, et à petits coups de marteau, il battait son tranchant. C'était en quelque sorte un forgeage à froid. L'enclumette pouvait être aussi transportée pour être plantée en pleine terre directement dans le champ quand celui-ci était trop éloigné de la maison.
Plus loin sur une autre table, sont mis en avant d'autres outils bien utiles au quotidien pour nourrir les animaux, comme cette pelle à grains, le biberon (déjà vu dans mon précédent article) pour nourrir les petits veaux. A côté, se trouvent des outils particuliers appelés des coupes-foin ou des coupes-paille.
Le coupe-foin appelé aussi couteau à foin permettait d'entamer les meules de foin (ou les bottes) toujours bien tassées, pour séparer chaque jour la quantité nécessaire et donc l'utiliser au fur et à mesure des besoins à l'étable, sans en modifier la structure (qui permettait la conservation dans des conditions optimales).
Celui que j'ai agrandi sur la photo et qui a une lame pourvue de larges dents s'utilisait à deux mains car comme vous le voyez, il y a deux manches.
La poignée placée au plus près de la lame sert à planter l'outil dans le foin. L'autre, écartée et perpendiculaire, permet, par un mouvement de torsion-inclinaison, de faire levier pour séparer le foin tassé et enchevêtré (info trouvée sur le site ICI).
Sur ma première photo ci-dessous, vous apercevez des râteaux et autres outils pour le jardin.
En même temps que l'exposition d'objets anciens installée dans la salle de la mairie, il y avait en extérieur une exposition de tracteurs anciens (collection privée de M. Nicolas Boyer) qui a beaucoup intéressé les petits comme les grands.
Comme vous avez pu le voir déjà sur certaines de mes photos, les dessins des enfants de l'école communale agrémentaient joliment les murs, créant un lien original entre les générations.
Et c'est avec ces derniers objets (ventilateur ?, lampe, tamis, casque de pompier ? et clé à molette, que se termine notre article du jour. J'espère que la découverte de ces objets et de cette exposition vous a plu.
Prochainement, nous resterons encore un peu à Saint-Privat-d'Allier, enfin, comme d'habitude... si vous le voulez bien !