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Voici aujourd'hui comme promis un aperçu assez complet de mon jardin de Haute-Loire. Le jardin potager nous a demandé beaucoup de temps et de l'énergie enfin, pour être honnête, c'est mon mari qui l'a rendu présentable.
Je me suis contentée de tailler un peu d'herbe et deux arbustes ornementaux et de nettoyer mon bac de plantes aromatiques qui se trouve devant la maison. C'est vraiment très peu. Aussi il reste encore beaucoup à faire lorsque nous retournerons là-bas en juin prochain.
Personnellement, c'est surtout la maison qui m'a occupée, la cuisine et les petits-enfants. Mais cette dernière occupation n'est toujours que du bonheur, vous vous en doutez !
Tout d'abord cette vue générale de notre jardin...quand on franchit le portail. Des vieux pruniers Quetsche et Reine-Claude continuent à produire. Nous leur avons fait une taille sévère il y a deux ans, car ils étaient beaucoup trop hauts et espérons une bonne récolte cette année.
Dans la partie droite du jardin, nous cultivons en terrasse. Il reste encore une zone qui contient quelques fraisiers que nous transplanterons ailleurs en juin pour avoir la place de repiquer des salades à cet endroit. Ont été plantés ou semés : oignons, pommes-de-terre, mangetouts, haricots verts grimpants, courgettes, butternut, pâtissons, salades et poirées. Il fait peut-être encore trop froid pour les haricots, les pâtissons et les courgettes, mais s'ils ne sortent pas... on recommencera. S'ils sortent ils profiteront mieux des pluies de printemps puisque la sécheresse est annoncée dans le Velay pour cet été.
Plus bas dans le jardin, en plus des groseilliers et cassissiers que je vous montrerai durant l'été, nous avons un poirier Louise Bonne (à gauche) et un prunier Reine-Claude dorée (à droite) que nous avons plantés depuis peu. Vous les voyez sur la photo ci-dessous, en fleurs.
Côté arbre fruitier, nous avons aussi un pêcher de vigne tout petit, un cognassier qui a été transplanté de notre jardin de Provence où il ne faisait rien, et un autre cognassier qui vient juste d'être greffé (la greffe a pris !).
C'est là aussi que ma mère avait planté des rhubarbes. Elles sont toujours au même endroit, mais il faudra songer à les diviser cette année.
Voici la vue sur la vallée que nous avons du jardin quand nous jardinons.
C'est dans les prairies que nous ramassons les doucettes sauvages ainsi que les porcelles (appelée "oreilles de cochon" dans les campagnes), moins tendres mais craquantes et tout aussi gouteuses en salades mélangées. J'ai oublié de faire des photos d'une de nos salades.
Et voici pour terminer quelques fleurs du jardin d'agrément. Le printemps à 1000 mètres se fait attendre.
Et c'est avec ces graines de cardes que se termine mon article du jour. J'espère qu'il vous a plu !