Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Je ne résiste pas non plus aujourd'hui à vous emmener encore une fois dans ma garrigue et au bord des champs, pour revoir la flore de ma jolie région.
Encore une fois je me répète, nous n'avons jamais vu un hiver et un début de printemps aussi secs, et la flore s'en ressent. Les plantes ont du mal à pousser et à fleurir et la grisaille sans pluie de ces dernières semaines (quelques gouttes à peine sont tombées), n'a pas permis de ressentir les effets régénérateurs du printemps. D'ailleurs de nombreux départs de feux sont déjà à déplorer ce qui n'arrive pas habituellement à cette période de l'année. Et que dire du vent et du froid de ces derniers jours !
Dans la garrigue, sur les rochers, là où la terre se fait rare, c'est le festival des petits iris des garrigues. Comme je vous le dis souvent, ils ne sont pas plus hauts que des brins d'herbe (non arrosés !!). Je les adore et ils sont pour moi les vrais symboles du printemps dans la garrigue provençale.
Sous les pins et sous les chênes verts, nous trouvons beaucoup d'arbustes qui aiment la sécheresse et les rocailles eux-aussi.
Le ciste à feuilles de sauge fleurit en blanc et le ciste blanc (appelé ainsi parce que ses feuilles sont recouvertes de fin duvet blanc) fleurit en rose.
Bien entendu, le romarin est déjà en fleurs depuis le mois de janvier, mais rien de spectaculaire cette année.
Au bord des champs, des chemins de terre et sur les talus ensoleillés, on retrouve chaque année une multitude de plantes variées.
Tout d'abord des orchidées comme la Barlie de Robert qui fleurit précocement mais a une floraison échelonnée dans le temps.
Quelques rares ophrys...
Des muscaris, des euphorbes, du fumeterre...
Et une inconnue dont je n'ai pas eu le temps de chercher le nom.
Les prunelliers embaument les bords de chemin. J'ai appris récemment par Martine, ICI, qu'en Vendée on fabriquait un apéritif avec les jeunes pousses de cet arbuste. Il s'appelle la troussepinette.
Les amandiers ont terminé à présent leur floraison, même dans les endroits plus frais. Ils ont été très en retard avec presque un mois de décalage entre le sud du département et le nord !
Comme je ne vous les ai pas montré cette année sur ce blog, je vous propose d'en admirer deux différents, le premier est situé au milieu des champs de vignes, le second en bordure d'une petite route. Les photos ont été prises à la mi-mars.
Enfin au fond d'un petit vallon, nous avons découvert la première touffe de violettes sauvages, et cette ficaire qui aime l'humidité...
J'espère que vous avez pensé à cliquer sur les photos pour les voir en grand !
Bientôt ces zones de campagne qui commencent à peine à reverdir cette année, se couvriront encore davantage de fleurs, le printemps est la plus belle des saisons en Provence.
A très bientôt !