Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Ce printemps 2020 restera pendant longtemps gravé dans nos mémoires...car c'est un printemps bien triste pour la plupart d'entre nous qui vivons en ville, ou dans un village, et ne pouvons sortir que pour les besoins d'urgence, initiative que bien entendu je ne conteste pas et qui est seule capable de ralentir le développement du coronavirus et de préserver non seulement le plus grand nombre, mais aussi les plus fragiles d'entre nous.
C'est un printemps bien triste qui nous tient éloigné de nos amis, de nos familles, de nos enfants et de nos petits-enfants et nous ne savons pas combien de temps tout cela va durer.
Bien triste aussi quand on pense à tous ceux qui vivent dans la précarité et dont la situation ne pourra que s'aggraver.
Bien entendu cette liste peut être allongée à l'infini selon les soucis de chacun et ce qui touche nos proches...mais ce qui compte c'est de rester à la maison et de ne sortir qu'en cas d'extrême nécessité.
Alors bien entendu, comme j'ai la chance de vivre en campagne et de voir de la verdure de ma fenêtre, je vais aujourd'hui partager avec vous quelques fleurs de ma jolie Provence, que j'ai pris en photo je vous rassure, avant le confinement, car je ne suis plus autorisée désormais à aller aussi loin de la maison, même à pied...
Tout d'abord, les petits Iris des garrigues (Iris lutescens) qui peuvent avoir trois couleurs différentes à quelques variantes près. Ils poussent isolés ou en groupe.
A côté des iris, on trouve sur les bords des chemins du fumeterre (Fumaria officinalis), une plante médicinale parfaite pour faire une cure de printemps dépurative.
La ficaire fausse-renoncule ( Ficaria ranunculoides) dont Calixte nous a parlé récemment sur son blog, est très fréquente dans les ruisseaux des bords de route.
Dès qu'on monte dans les collines, on trouve aussi de nombreuses euphorbes dont l'Euphorbe characias (Euphorbia characias) ou Euphorbe des garrigues, qui forme des touffes impressionnantes pouvant atteindre un mètre de hauteur et qui, même si elle n'est pas colorée, décore joliment le paysage...enfin je trouve !
La Barlie de Robert (ou Orchis à longues bractées) termine à présent sa floraison qui a été abondante cette année. On la trouve partout au bord des chemins, des champs, dans la rocaille. Lorsque on enfonce le doigt dans une de ses fleurs (ici le doigt de mon petit-fils juste à la taille), les pollinies se collent au doigt comme elles le feraient sur la tête d'un insecte pollinisateur. Et ainsi le pollen migre d'une fleur à l'autre.
Plus de détails sur ce site si vous voulez comprendre comment s'opère la fécondation de cette plante grâce aux insectes.
Une autre orchidée la remplace peu à peu en ce moment...sans doute s'agit-il de l'ophrys abeille ? Mais je doute chaque année de son nom, il y en a tellement !
Autres fleurs de la garrigue...
Enfin en ce moment, et depuis presque un mois à présent, nous ramassons de nombreuses asperges sauvages et nous nous régalons d'en faire des potages, brouillades et autres préparations parfumées de printemps. Il nous faudra à présent attendre l'année prochaine pour recommencer...
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller lire mon article ICI, sur les asperges sauvages.
J'espère que cette balade virtuelle vous a plu et que cela vous a permis de prendre l'air sans risque.
A noter, j'ai quelques soucis pour mettre des commentaires sur certains blogs hébergés comme moi sur Overblog, mais pas sur tous. Le mien a apparemment connu le même problème ces jours derniers, vous êtes nombreux à m'en avoir fait part. J'en suis désolée mais je ne sais pas pourquoi...
En tous les cas, sachez qu'en changeant de navigateur, je suis arrivée à venir vous voir presque tous et que pour les autres, je ne vous oublie pas et cherche une solution.