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Par manou
Sur la commune de Lourmarin, dont je vous ai déjà parlé sur ce blog, se trouve un pont à coquille appelé le Pont de la Meirette. Le pont est inscrit sur la liste des Monuments Historiques depuis 1988.
Il a été construit en 1606 pour enjamber le lit de l'Aiguebrun, une des rivières du Vaucluse dont je vous ai déjà parlé. C'est la commune elle-même qui a financé sa construction pour remplacer un pont plus ancien.
A l'époque, le chemin rural qui permettait de joindre le village de Lourmarin à Bonnieux passait sur le pont. Aujourd'hui, la route franchit la combe de l'autre côté de la rivière.
Je vous rappelle que la combe dite "de Lourmarin" a été creusée par l'Aiguebrun et permet de traverser le Luberon qui ainsi se divise en deux parties : le "grand Luberon" et le "petit Luberon" où se trouve la forêt des Cèdres.
Le pont malheureusement, est situé dans une propriété privée clôturée, ce qui ne permet pas de descendre au bord de la rivière pour le photographier. Il y a paraît-il une inscription portant le nom des maçons que, bien entendu, je ne pourrais pas vous montrer.
Mes photos ont presque toutes été prises du bord de la route. La coquille est située à gauche de l'arche du pont.
L'idéal pour aller le contempler est de le faire en hiver, car dès la belle saison, ce pont disparaît totalement à la vue derrière le couvert végétal, ce qui explique que la plupart des touristes passent à côté sans le voir,surtout en conduisant.
Plus loin dans la combe, sur la commune de Bonnieux, il existe un autre pont à coquille, davantage connu car sur un chemin balisé. Construit vraisemblablement à la même époque, et par les mêmes maçons, il est cependant différent car la coquille se situe à droite de l'arche, quand on regarde le pont, côté aval. Nous y retournerons un jour pour que je puisse refaire des photos, et vous le montrer sur le blog...
Pourquoi cette coquille a-t-elle été construite en même temps que le pont ? Le mystère reste entier !
Au niveau du bâti, elle pourrait jouer le rôle de contrebutement et compenserait alors la pression de l'arche en la consolidant.
Il est possible aussi que la coquille protège tout simplement le pont de l'érosion du cours d'eau, car l'Aiguebrun, comme la plupart des rivières du sud, a des crues spectaculaires...
Lors de notre balade, nous avons pu observer les grimpeurs sur les falaises de la combe : ils sont juste de l'autre côté de la route et doivent avoir de là-haut une vue sur le pont remarquable en toutes saisons !
A bientôt pour d'autres balades...
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