Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Aujourd'hui je vous propose de chausser vos souliers de marche et de me suivre à nouveau dans le village de Saint-Privat-d'Allier...
Nous allons en effet nous rendre à pied jusqu'à la grotte du Treuil, une grotte connue dans la région, sous le nom de grotte de Payant (ou de Paillan).
C'est une grande cavité naturelle de plus de 31 mètres de profondeur, 12 mètres de largeur et près de 6 mètres de hauteur.
Depuis 1965, les fouilles successives ont mis à jour des habitats historiques et préhistoriques. Cette grotte qui s'est formée à la base d'une coulée basaltique, par l'érosion naturelle, a donc été occupée par les hommes dès le paléolithique supérieur donc vers 10 000 ans avant J.-C.
Pour s'y rendre, il suffit de suivre le circuit proposé par visorando (ou celui mis à disposition en mairie).
La randonnée est facile et fait un peu plus de 6 km. Elle présente un bon dénivelé tant à la descente qu'à la montée (260 mètres), parfait pour les petites jambes.
C'est un circuit qui a beaucoup plu à mes petits-enfants. Il présente une seule petite difficulté, c'est une pente assez raide (et sans doute glissante après la pluie), juste avant l'arrivée à la grotte. Prévoir donc de bons jeans pour la descente sur les fesses... ou des bâtons de marche si vous en avez l'habitude.
Le circuit présente aussi un passage pas drôle du tout, car il longe le bord de la départementale. Heureusement à cet endroit, la route est large et le bas-côté dégagé, mais je n'ai pas aimé faire cette partie-là avec les enfants cet été...
Le départ de la randonnée se fait à partir du centre du bourg.
Il faut plonger par l'escalier, puis la ruelle qui jouxte l'école et le terrain de jeux. Le mieux est de la voir d'en-haut !
Il faut prendre ensuite à droite et suivre la ruelle entre les maisons. Nous sommes en contrebas du château et en-dessous de la route départementale.
Quand on arrive à un ancien pigeonnier transformé en habitation, le chemin bifurque à angle droit (ne pas prendre la partie droite qui remonte tout de suite vers la route) mais suivre deux fois à gauche, en empruntant la petite route goudronnée qui monte un court instant...
Lorsque le chemin passe à l'arrière d'une maison où se trouvent quelques ruches, le goudron disparaît et fait place à un chemin remblayé de gravats et de tuiles pendant quelques mètres.
Il devient ensuite un chemin forestier très agréable. La balade continue alors à l'ombre des feuillus. Que c'est agréable quand il fait chaud !
N'oubliez pas de cliquer sur mes photos si vous voulez les voir en plus grand...
Le chemin serpente dans les bois, ou file tout droit, et quelques rares marques jaunes nous servent de guide.
Il plonge ensuite subitement à droite et fait quelques lacets, puis longe des éboulis et laisse entrevoir entre les arbres de jolis rochers abrupts.
Il faut ensuite franchir le ruisseau de la planchette à gué, ou pour ne pas se mouiller les pieds, en grimpant sur les rochers et en se tenant à un arbre couché en travers.
Qu'importe ! C'est l'aventure pour les enfants et moi j'ai tout simplement oublié de prendre des photos de ce pittoresque passage...
Nous voilà arrivés à la grotte ! Les petits ont déjà besoin d'un bon goûter, bien mérité.
Au delà de la grotte, le sentier se poursuit...
Il grimpe fort à présent jusqu'à la route !
Mais en chemin, nous profitons de superbes points de vue sur les gorges de l'Allier, qui nous permettent de reprendre notre respiration (en fait, je parle pour moi, là !)
Nous devions ensuite marcher 600 mètres sur la route départementale, ce qui est très long avec les enfants, je vous l'assure, surtout en été quand ça circule pas mal.
Aussi, avant d'atteindre le quatrième virage pour prendre le chemin qui grimpe à droite (comme nous l'indiquait le circuit de visorando), nous avons préféré traverser et prendre un raccourci qui grimpait à flanc de talus pour retrouver le chemin plus haut (en "faisant les sangliers").
Le chemin est très joli et longe les champs pour rejoindre le plateau et la petite route tranquille de Praclaux (qui est un morceau du GR de Saint-Jacques).
Nous sommes entourés par les céréales et les champs de maïs, mais aussi par les prairies à vaches.
On aperçoit la cabane de berger de Combriaux : c'est la chibotte du plateau. Elle servait d'abris aux pastres en cas de mauvais temps.
C'est facile ensuite de retrouver le village, vu que le clocher apparaît très vite sur notre droite...
Lorsqu'on atteint une première maison au bord de la route, le chemin quitte la route pour suivre le GR sur la droite (en contrebas du four banal) et passer à gué un tout petit ruisseau.
On atteint alors le gîte de la Cabourne, bien connu des randonneurs.
Nous voilà arrivés !
Une variante permet d’enchaîner sur une autre balade, mais avec les petits il nous faut encore rejoindre la maison...
Nous avons mis plus de temps que prévu avec les enfants et puis nous sommes ainsi, nous marchons tout en nous arrêtant souvent pour prendre des photos, pour rêver, pour boire ou pour manger des mûres ou des framboises (il y avait les deux en chemin), admirer le paysage et les points de vue.
C'est pas le bagne les vacances, surtout quand il fait chaud !
Alors... pas trop fatigués ?