Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Pour #photodimanche 14, je vous propose de continuer notre petit voyage en Camargue.
Et rien de mieux pour se sentir en vacances que de s'envoler avec les oiseaux vers d'autres horizons...et comme vous le savez des oiseaux en Camargue, il y en a !
Par contre, comme je n'ai qu'un vieil APN qui ne me permet pas de zoomer très fort, certaines photos sont un peu prises de loin.
Bonne balade quand même !!
Tout d'abord l'oiseau le plus emblématique de la Camargue, c'est le flamant rose...
On le rencontre le plus fréquemment dans les eaux saumâtres comme sur l'étang du Vaccarès par exemple ou dans les marais qui bordent la route de la digue à la mer.
Il est impossible de ne pas le voir même de loin, car en été il peut y avoir jusqu'à 30 000 individus en Camargue !
Vous savez sans doute que sa couleur caractéristique provient de sa nourriture. En effet il se nourrit de plancton et essentiellement de petits crustacées : les artemia salina qui abondent dans les eaux saumâtres. Il aime aussi les Dunaliella qui sont des algues responsables de la coloration des marais... en rose.
Les autres oiseaux que l'on rencontre fréquemment sont les hérons. Ils se caractérisent par leur long cou souvent replié en forme de S, en particulier en vol, et leur longues pattes.
On rencontre très fréquemment le héron cendré nettement plus craintif que les flamants roses et qui s'envole très vite lorsqu'on l'approche.
Comme son nom l'indique, il est de couleur grise et il présente sur la nuque une sorte de huppe qu'on ne voit pas chez les jeunes.
On le voit rarement en groupe, car il est plutôt solitaire, sauf à l'époque de la nidification.
Comme l'aigrette, sa cousine, il aime les marécages peu profonds bordés par la végétation où il niche, mais aussi les bords du Rhône.
On le reconnaît de loin à sa couleur mais aussi à sa haute taille !
Le héron garde-boeuf se voit souvent perché sur les taureaux ou les chevaux. Mais je n'ai pas réussi à en prendre en photos.
On l'observe donc plus fréquemment à l'intérieur des terres dans les champs.
Il a un bec très jaune et très robuste beaucoup plus court que les autres hérons. Ses pattes ont une teinte rougeâtre caractéristique. Venu des savanes africaines en passant par l'Espagne, il est arrivé en Camargue dans les années 50 et s'est installé à demeure.
Il peut se confondre "de loin" avec l'aigrette garzette mais n'a pas sa gracilité !!
Les aigrettes sont communes en Camargue. Il en existe deux espèces bien distinctes...
Tout d'abord la plus fréquente est l'aigrette garzette. Elle se reconnaît à son bec bien droit et effilé de couleur noire à bleuté et à ses pattes noires qui se terminent par de longs doigts jaunes. On la trouve à proximité ou dans les marais et étangs, mais aussi au bord du Rhône.
En période nuptiale au printemps, elle est encore plus facile à identifier car elle porte sur sa nuque deux longues plumes d'une vingtaine de centimètres qui se relèvent et se voient de loin.
En vol, elle ressemble à tous les hérons car son cou se rétracte en S, et ses pattes s'allongent vers l'arrière.
Ensuite on voit aussi de temps en temps la grande Aigrette. Elle se distingue de la précédente par sa grande taille et son bec jaune dépourvu de rouge, long et effilé. Je n'ai pas bien vu la couleur de ses pattes.
Ces Aigrettes sont très gracieuses à regarder en mouvement ou en vol et ne peuvent pas se confondre avec les hérons garde-boeuf !
On les observe plutôt dans les marais peu profonds.
Les gabians, c'est ainsi qu'on nomme les goélands en Provence. Ils sont partout et donc il est impossible de les rater. J'ai pu photographier quelques spécimens jeunes qui ont le plumage brun, marbré.
Par contre, vous aurez plus de mal à observer les mouettes.
La mouette rieuse est de couleur blanche sauf les ailes qui sont de couleur gris clair et leur extrémité qui sont noires. Sa taille est nettement plus petite que celle du goéland.
En été, elle peut être confondue avec la mouette mélanocéphale (à tête noire) car elle-même porte un calot brun foncé sur la tête .
En ville, on croise de nombreux canards colvert en famille qui s'ébattent dans les roubines...
Enfin d'autres oiseaux s'observent fréquemment mais sans téléobjectif impossible de les photographier, il faut profiter de l'instant présent et s'en mettre plein les yeux...
J'ai tout de même réussi à prendre cette avocette...
Elle se reconnaît à son plumage noir et blanc et à son bec recourbé qui lui permet de fouiller dans le fond du marécage pour y dénicher sa nourriture.
Observer la nature sauvage...
se déconnecter
loin du monde et du bruit
c'est ça pour moi, les vraies vacances !
Si vous voulez être sûrs d'observer de multiples espèces d'oiseaux, n'hésitez pas à visiter le Parc ornithologique de Pont de Gau, un parc situé au coeur du Parc naturel régional de Camargue que j'ai déjà visité à de nombreuses reprises et dont je vous parlerai sans nul doute un jour !