Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Comme beaucoup d'entre vous le savent_ et ce n'est pas un secret en plus_ lorsque je garde mes petits-enfants, c'est le plus souvent en Haute-Loire, dans le Velay exactement... Là-bas, je suis plus proche de leurs parents et de plus, j'ai la chance de pouvoir y passer beaucoup de temps puisque la maison m'appartient.
Bien entendu, quand nous sommes arrivés en avril, le jardin était un peu fouillis, les pluies de printemps facilitent toujours la croissance de l'herbe et il faut la couper souvent.
Dans le jardin d'agrément, il y avait peu de fleurs à part des parterres de primevères de toutes les couleurs. Les premières ont été plantées par ma mère, il y a des années de cela à présent, et petit à petit, elles ont tout envahi.
La nature sauvage s'installe parfois dans les jardins. Il y a quelques coucous ici ou là, les mêmes qu'au bord des champs ou des sentiers forestiers.
Et quelques violettes qui ont formé de beaux tapis tout le mois d'avril.
Les monnaies du pape de couleur violette ou blanche envahissent les jardins et les bords de chemin. Etonnamment, les blanches étaient très abondantes cette année. Avec les fruits, je fais des bouquets secs à l'automne, quand je suis là au bon moment pour les ramasser.
J'ai fait du tri dans les jardinières, j'ai désherbé puis arraché une partie de la tanaisie qui envahit tout. Elle forme encore une belle touffe. J'ai également dégagé la touffe d'asters qui prend de l'ampleur elle-aussi.
J'ai remplacé quelques lavandes qui avaient bien trop vieillies par des plus jeunes que j'avais bouturé l'année dernière et j'ai semé des capucines dans un pot (vont-elles pousser ?) et des cosmos en pleine terre (idem ?) afin d'étoffer mes jardinières qui se trouvent le long de la façade. J'ai transplanté également quelques coquelourdes qui vous le savez, si vous en avez, adorent pousser n'importe où mais jamais où on les attend !
Dans les jardinières également, j'ai planté une marguerite du cap, pour voir si elle résiste au froid, durant l'hiver prochain.
La clématite se porte bien et celle que j'ai transplantée, venant de mon jardin provençal où elle périclitait, se porte bien elle- aussi.
Dans le bac en basalte, la mélisse commence à prendre pas mal de place. Il a fallu pour elle-aussi, que je limite son expansion. Je n'ai pas pris de photos de mes autres plantes aromatiques.
Enfin, dans le jardin potager dont nous parlerons bientôt, les lilas sont presque en fleurs, quel dommage de rater leur floraison encore cette année !
Nous verrons bien ce que tout cela donnera en juin quand nous reviendrons. L'idéal aurait été de faire les semis bien plus tôt, particulièrement en automne. Souvent les plantes sont ensuite plus résistantes et vigoureuses.
Et c'est avec ces iris qui se sont enfin décidés à fleurir (!) juste deux jours avant notre départ, que se termine mon article du jour.
La semaine prochaine et les suivantes, entre deux lectures, nous resterons un peu en Haute-Loire , pour faire quelques balades dans la nature et quelques visites patrimoniales ou culturelles, enfin comme d'habitude...si vous le voulez bien !