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En Haute-Loire ma maison de famille a une grange attenante à la partie habitation. Habituellement, nous avons de nombreux oiseaux qui viennent nicher, comme je vous l'avais montré ICI et ICI, dans les murs ou à l'intérieur du bâtiment, car ils peuvent entrer facilement même quand nous ne sommes pas là par des ouvertures près du toit.
Mais cette année, seulement les moineaux sont venus nicher ce qui m'inquiète beaucoup.
Les couples sont très actifs pour nourrir les petits...mais autant dire que je n'ai pas fait beaucoup de photos de peur de les déranger.
Ce sont en grande majorité des moineaux domestiques (voir la fiche sur oiseaux.net ICI).
Tandis que le mâle surveille les alentours...
La femelle apporte à manger à sa progéniture bien cachée dans l'épaisseur du mur de basalte. Impossible de voir les petits, je suis bien trop en contrebas et eux bien au fond de la cavité.
Je n'ai pas vu un seul mâle apporter à manger à la nichée, seulement surveiller du haut du toit ou du chéneau. Mais loin de moi l'idée de penser qu'ils ne font rien !
La femelle est très prudente et regarde toujours dans tous les sens avant de pénétrer furtivement dans le trou. Cela m'amuse beaucoup parce que le vacarme des petits est tel à son approche que nous savons où ils sont très précisément, mais elle, bien entendu, ne le sait pas.
A un autre endroit du mur de la grange, un autre couple a niché. La femelle est toute jeune et toute maigre, elle a l'air épuisé.
Les petits sont plus jeunes, elle est moins chargée et ne leur apporte pour l'instant que de toutes petites chenilles. De la terrasse, j'ai eu la chance d'apercevoir le plus dégourdi d'entre eux, ou le plus affamé (!) avec son bec grand ouvert.
Vous le voyez sur la seconde photo ?
Et puis quelques temps après, comme je ne voyais plus les parents faire leurs allers-retours incessants, je me suis douté que les petits étaient sortis du nid durant notre absence. Les parents doivent normalement encore les nourrir pendant 15 jours après la sortie du nid. Je les ai donc cherché !
Ils étaient bien maladroits et encore tout ronds.
En voici un dans l'arbuste de l'autre côté de la ruelle qui piaillait sans cesse. Il devait avoir faim et regardait dans tous les sens.
Lui semble un peu plus grand mais il était encore bien maladroit et ne savait pas bien voler. En tous les cas, j'ai eu le temps de le prendre en photos car il restait bien agrippé contre les pierres.
Et c'est avec ce moineau friquet, plus petit que son cousin domestique, et facilement reconnaissable à sa calotte marron et à sa tache noire sur ses joues, au milieu de son collier blanc, que se termine mon article du jour (voir sa fiche sur oiseaux.net ICI) Ne me demandez pas où était le nid, sans doute sous les tuiles, mais de l'autre côté car je ne l'ai pas vu aller nourrir ses petits pourtant il a bien une proie dans son bec (ma photo est trop zoomée donc pas très bonne mais la proie se voit bien). C'est une espèce actuellement protégée en France et j'étais contente de le photographier car j'en vois très rarement.