Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Aujourd'hui je vous propose de rester dans mon jardin altiligérien pour admirer quelques papillons qui sont venus le visiter durant le mois de juillet, puis de faire une balade en bord de forêt, au frais, pour en découvrir d'autres.
A 1000 mètres d'altitude, les lavandes poussent bien et fleurissent plus longtemps en été qu'en Provence, où elles sont grillées par les grosses chaleurs dès leur floraison, cette année encore plus vite qu'habituellement, vous vous en doutez. Du coup, les papillons et autres insectes sont nombreux à les visiter pendant des semaines. Par contre, impossible de ramasser des brins de lavande pour en confectionner des fuseaux, car les tiges, déjà fin juin, étaient bien trop sèches.
Les papillons ont été moins nombreux cette année sans doute parce que les fleurs n'étaient pas aussi nombreuses dans la nature, mais en juillet, ils sont tout de même venus visiter mon jardin. Le plus fréquent est le flambé, un grand papillon que j'aime beaucoup.
L'écaille chinée vient souvent se poser dans le jardin. Je l'ai vu plus souvent cette année que l'année dernière.
Sur les lavandes toujours, une piéride vient de temps en temps en visite.
Nous voyons aussi très souvent des moro-sphinx que je n'arrive jamais à photographier correctement malgré mes nombreux essais. Vous pouvez donc aller les admirer chez les PROS...Par exemple chez Zazy ICI, chez Pascale ICI et ICI, et aussi chez Elisa, par exemple ICI ou ICI.
Plus rare au jardin est le gazé que je vois plus fréquemment en me baladant au bord des chemins forestiers, comme les autres papillons qui vont suivre.
Le fadet commun, lui, est plutôt facile à identifier mais je dois chaque fois rechercher son nom car je l'oublie aussitôt !
Le tabac d'Espagne est plutôt fréquent. Celui-ci n'a pas voulu que je photographie sa face inférieure pour vérifier son identité !
Voilà je pense un demi-deuil. Christian qui est un grand connaisseur, (voir son blog ICI) me dira si je me trompe, car il nous montre très souvent en plus de ses découvertes patrimoniales de très nombreux papillons et a conçu et partagé sur Youtube de nombreux diaporamas très intéressants.
Les zygènes sont assez fréquentes dans les champs et au bord des chemins. La plus commune est la zygène de la filipendule, reconnaissable à la forme des taches rouges sur ces ailes et à ses antennes terminées en massue. Là elle est posée sur une épilobe en épis.
Une découverte cette année, ce papillon que je n'avais jamais vu, trouvé sur une petite route au milieu de la forêt. Il est imposant car mesure 7 à 8 cm d'envergure et ne passe donc pas inaperçu, d'autant plus qu'étant nocturne, nous n'aurions pas du le voir même en fin de journée. C'est le cossus gâte-bois. Son nom vient du fait que sa chenille est xylophage. C'est un ravageur des vergers mais il s'attaque aussi à de nombreuses espèces (chênes, hêtres, saules, aulnes, tilleuls, érables, et châtaigniers...).
Quant à ce papillon, je pensais qu'il s'agissait de la Mélitée du mélampyre, mais Pascale m'a gentiment dit dans son commentaire que c'était la Mélitée de la Lancéole appelée aussi Mélitée des pelouses (Meliteae parthenoïdes). Merci à elle !
La voici donc, posée sur un séneçon de Jacob.
Voilà mon article est terminé pour aujourd'hui. J'espère que cette balade au pays des papillons vous a plu. La semaine prochaine nous resterons encore un peu en Haute-Loire, enfin comme d'habitude... si vous le voulez bien !
Je vous souhaite à tous un très bon week-end !