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A côté du village de Saint-Jean-Lachalm, dont je vous ai déjà parlé sur ce blog, se trouvent de petites grottes creusées par les hommes qui communiquent entre elles pour n'en former qu'une seule. On parle donc de la grotte (ou des grottes) de Vabrettes. Elles ont très certainement servies de bergerie et d'abri pour des chasseurs, des bergers ou des paysans. Je n'ai trouvé aucun renseignement me permettant de les dater, ou me racontant leur histoire. En tous les cas, il ne s'agit pas de cavités naturelles : elles ont été creusées par les hommes.
Cette grotte est bien marquée sur les cartes IGN, juste en -dessous d'un sommet appelé, la Garde de Vabrettes, car proche d'un hameau du même nom, dominant la vallée de l'Allier. Il est donc assez facile d'explorer les lieux pour la trouver, soit en grimpant du fond du vallon, soit par le plateau, ce que nous avons fait.
Le seul problème pour y accéder par le plateau, c'est qu'il faut traverser des champs, donc des propriétés privées, et il faut donc veiller à ne s'y rendre qu'une fois les champs fanés et les bottes de foin constituées ou en train de sécher. Nous les avons contourné le plus longtemps possible par un petit chemin, mais celui-ci se perd ensuite et descend dans le vallon comme beaucoup de chemin ancien...
Les bords des champs sont bien fleuris.
Le ciel était bien couvert ce jour-là et d'ailleurs la pluie est tombée durant toute l'après-midi. Le point le plus haut du plateau du Devès (qui culmine à 1421 mètres) était dans la brume et les nuages bas comme c'est souvent le cas quand le ciel est orageux.
Du chemin, nous avons un magnifique point de vue, sur le village de Saint-Jean-Lachalm, tout proche, avec ses éoliennes et les rochers d'escalade de Miramande, où ceux qui aiment les via Ferrata peuvent prendre du plaisir à escalader. Là se trouvaient dans le temps un ancien château dont il ne subsiste qu'un pan de mur...au milieu des rochers, pas facile à voir.
La vue se dégage ensuite et permet d'apercevoir le hameau de Saint-Didier-d'Allier et son château, en contrebas, et le bourg de Saint-Privat-d'Allier, plus éloigné.
Il faut traverser la forêt et redescendre en suivant le pied de la falaise.
La flore change et on trouve pour la première fois de la saison la digitale pourpre, caractéristique des lisières ou des forêts claires.
Pour enfin découvrir la grotte...
Pour pénétrer à l'intérieur il y a le choix. Mon petit-fils a tout de suite choisi cet accès-là sans nous attendre, mais moi je suis passée par l'entrée principale (ci-dessus).
Les différentes cavités communiquent entre elles, et les lieux sont aménagés pour y bivouaquer.
Au retour, dans le pré, ma petite-fille a trouvé un orvet, mort sans doute à cause d'une des machines agricoles...Elle a l'oeil car il avait la couleur des foins coupés.
Voilà notre balade sur le plateau est terminée pour aujourd'hui... j'espère qu'elle vous a plu. A bientôt pour d'autres découvertes, enfin comme d'habitude... si vous le voulez bien !