Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Pour bien commencer la semaine je vous emmène aujourd'hui dans mon jardin potager de Haute-Loire. Il est nettement plus grand que mon jardin d'agrément !
Juste pour le plaisir des yeux, et le bonheur de remplir notre panier avec des produits totalement naturels, nous avons puisé dans nos souvenirs d'enfance (et un peu sur internet) quelques idées et conseils pour nous transformer en jardiniers, amateurs certes, mais qui font parfois des jaloux...
Bon je vous l'avoue, j'ai deux bras costauds et en forme qui bêchent à ma place et cette année, vue que j'ai repeint tous les volets de la maison, c'est davantage lui qui s'est pris de passion (forcée) pour le jardin et le désherbage de printemps et d'été.
Il y a quelques années le jardin était à l'abandon... et il a fallu couper des quantités incroyables d'herbes (et d'orties) quand nous avons décidé de le remettre en culture, former des planches, construire des murets...
Le contact avec la terre permet d'éloigner les soucis du quotidien mais il y a plein d'autres bonnes raisons de faire son jardin potager...en plus des économies.
- Connaître la qualité de ce que l'on mange. Pas de pesticides ni d'insecticides ici ! On fabrique nous-même compost et engrais naturels (purins d'ortie et de consoude).
- Se détendre en prenant l'air, en observant les hôtes du jardin, ou le paysage.
- Avoir du plaisir à regarder pousser les légumes puis à les récolter. En effet jardiner, c'est valorisant !
- Apprendre chaque jour un peu plus de notre expérience. Les années se suivent et ne se ressemblent pas même pour un bon jardinier. C'est donc important d'innover, de tenter de nouveaux légumes, d'expérimenter les différents endroits du jardin. Par exemple nous avons eu la neige tardive sur nos semis et il y a eu des gelées. Résultat, nous tenterons de planter plus tardivement l'année prochaine...
- Transmettre nos connaissances à nos petits-enfants (et échanger avec nos enfants). En particulier, leur montrer que les productions correspondent à des saisons. C'est aussi une belle façon de leur faire aimer les légumes.
- S'inscrire dans une démarche citoyenne de préservation de la nature et du maintien de la biodiversité. Bêcher avec parcimonie, laisser les herbes coupées comme paillage, respecter la faune du sol et les insectes...
Evidemment, comme nous n'avons pas ce jardin à côté de chez nous et qu'une partie de l'année nous sommes en Provence, nous plantons ce qui va pousser rapidement au printemps pour en profiter l'été et ce qui sera ramassé en automne pour être conservé l'hiver...
Ce que nous avons planté cette année. Rassurez-vous, je ne vous montrerai pas tout en photos...
des haricots à égrener (graines offertes gentiment par notre voisin)...
des mange-tout, des haricots verts, des fèves (qui n'ont pas aimé la terre trop froide de Haute-Loire au printemps)...
des salades, des poirées (pour changer des blettes), des betteraves rouges...
des courgettes...
des raves d'Auvergne (production pour l'automne)...
des oignons...
des courges d'une variété locale, des courges butternut, des potimarrons (déjà ramassés car ils craignent les gelées)...
des carottes (pas très flambantes, ce n'est pas la grande réussite !), des poireaux en deux temps et pour la première fois des choux cabus et frisés.
Et je crois que c'est tout !
A nous les bons légumes non pas BIO mais, comme le dit Jupi...naturels ! _ parce que BIO, ça ne veut plus rien dire aujourd'hui et ce n'est pas forcément non plus meilleur pour la planète, sauf si on va chez un producteur local qu'on connaît bien, vu que les normes ont changé, que certains légumes sont cultivés dans des serres chauffées, tandis que d'autres viennent parfois de très loin et en avion.
A bientôt pour d'autres découvertes (euh...encore en Haute-Loire !), enfin, comme d'habitude...si vous le voulez bien !