Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Dans les champs et au bord des chemins, les fleurs n'étaient pas très abondantes cette année. L'hiver a été long, peu enneigé mais froid, et la flore était en retard par rapport à ce que nous pouvons observer d'autres années. Partout dans les prairies non semées, des pissenlits, des pâquerettes et des boutons d'or apportaient leur touche de jaune et de blanc.
D'autres prairies étaient colorées par les cardamines et les lamiers blanc ou rose. En s'approchant de nombreux plantains étaient en fleurs...Gare aux allergiques !
Les coucous sont des primevères particulières dont les fleurs sont regroupées en haut de tiges plus ou moins élevées selon les espèces.
Dans les sous-bois ou les bords de chemins humides, la ficaire nous offre ses fleurs jaunes à 8 pétales et ses petites feuilles en forme de coeur (on dit qu'elles sont cordiformes), de couleur vert foncé et exemptes de toute pilosité.
On peut la confondre facilement avec le populage des marais qui lui, pousse les pieds, enfin les racines dans l'eau. Il est également de la famille des Renonculacées mais nous offre des fleurs à seulement 5 pétales d'un jaune ocre. Il a également des feuilles en coeur aux nervures très visibles mais un peu plus grandes que celles de la ficaire et plus larges et arrondies.
Les prunelliers étaient en pleine floraison et embaumaient les haies.
Les saules était fleuris...en chatons donc.
Pour la première fois, nous avons observé cette euphorbe de Corse. C'est en voyant l'imbrication particulière de ses feuilles en forme d'écailles de serpent que nous avons réalisé que nous n'avions jamais croisé cette espèce. Sans doute s'est-elle échappée d'un jardin car nous sommes bien éloignés de la Corse et de la zone géographique habituelle dans laquelle pousse cette plante. Elle supporte très bien le gel et la sécheresse ce qui explique sa présence en Haute-Loire, mais attention à son latex qui est très toxique.
Et c'est avec cette inflorescence de colza d'un beau jaune vif que se termine mon article du jour.
La semaine prochaine entre deux lectures, nous migrerons pour quelques brèves balades, dans le Cher, enfin comme d'habitude... si vous le voulez bien !