Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Il est toujours intéressant en vacances, de suivre notre envie de nature, et de prendre les petites routes encore inconnues. C'est ce que nous allons faire aujourd'hui en quittant momentanément la région de Luc-en-Diois, pour prendre la route de Bellegarde-en-Diois. Nous ne nous arrêterons pas au village (lors de prochaines vacances sans doute) car nous voulons rejoindre le petit hameau de Montlahuc, dont nous avons entendu parler.
Les paysages font penser à la Provence, sauf qu'entre deux champs de lavande, les noyers sont abondants.
Une fois le village de Jonchères traversé (lui aussi nous y retournerons un jour !), nous franchissons le col de Prémol. Tout le long du chemin, les paysages sont grandioses avec des vues superbes sur les sommets alentours.
Et nous voici arrivés à Montlahuc ! "Mons Lugdunus" apparaît dès 1231. Il appartient aujourd'hui à la commune de Bellegarde, après avoir été un ancien fief, distinct de ce dernier, mais qui appartenait encore au XVIe siècle, aux mêmes seigneurs. Un prieuré appelé Saint Joseph, était d'ailleurs uni à celui de Bellegarde.
C'est un hameau tranquille. On y trouve une petite chapelle, très préservée qui était ouverte.
N'oubliez pas de cliquer sur les photos pour les agrandir. Si Yann passe par là, il verra une photo qui l'intéressera de près !
Attenant à la chapelle, un petit cimetière empli de sérénité, s'ouvre sur la nature. Nous n'avons pas voulu y pénétrer par respect pour ceux qui y reposent.
Les ruelles et les maisons sont pleines de charme.
Dans le hameau, on peut aussi découvrir la fontaine avec son captage, protégé par une porte, sa pompe à bras et son bassin.
Et voici quelques autres détails de charme, photographiés au fil de la visite.
Partout, au cœur du hameau, des fleurs sauvages et cultivées s'épanouissent au bord des chemins : grande campanule, joubarbes, rosiers cultivés...
et enfin, la Catananche bleue (Catananche cerulea) appelée encore "Cupidone bleue", ou "philtre d'amour" par les bergers. Je l'ai souvent vu, mais je ne l'avais jamais déterminé.
Son nom vient du grec "katanankhê" qui signifie "contraint à l'amour" et qui a donné le latin "catanance", un vocable qui désigne les plantes entrant dans la composition des philtres d'amour (source Wikipedia). On a donc attribué dès l'antiquité, à cette plante méditerranéenne poussant au bord des chemins, des pouvoirs magiques !
Et c'est avec ce vénérable vestige de l'ancien temps, datant de l'époque où dans la Drôme, les habitants élevaient les vers à soie, et devaient donc les nourrir avec les feuilles des mûriers, que se termine mon article du jour. J'espère qu'il vous a plu.
A partir d'aujourd'hui, ce blog est en pause pour trois semaines !
C'est donc à mon retour (le 16 août) que je vous montrerai la suite de mes balades dans la Drôme, ou ailleurs, et que je partagerai avec vous mes lectures, enfin comme d'habitude...si vous le voulez bien !
En attendant, prenez soin de vous et profitez bien de l'été...