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Nous allons poursuivre aujourd'hui notre (re)découverte de la flore de la garrigue provençale, en faisant le tour non exhaustif je vous rassure, des plantes à fleurs de couleur rose. Ce sont celles que je préfère dans la nature, comme au jardin, avec les bleues dont je vous parlerai prochainement.
Ceux qui ne veulent pas lire les explications peuvent tout simplement agrandir une photo en cliquant dessus et les faire ensuite toutes défiler, pour le simple plaisir de les regarder de plus près.
Commençons par les plus belles fleurs de la garrigue : les Orchidées. Cette année, elles ont été plus abondantes que d'habitude. En ce moment, c'est l'Orchis pyramidal et l'Ophrys abeille, qui abondent dans les champs incultes et au bord des chemins.
Ici ou là dans les champs en friche poussent les glaïeuls sauvages, appelés aussi glaïeuls des moissons ou glaïeuls d'Italie (Gladiolus italicus). Ils sont très sensibles à l'emploi des herbicides et disparaissent peu à peu du paysage provençal.
La vesce commune (Vicia sativa) est une plante toxique pour les chevaux (et les hommes). Elle pousse aussi dans les champs. Encore une plante appartenant à la famille des Fabacées (une famille dont je vous ai beaucoup parlé dans mon précédent article) que les hommes ont longtemps cultivé comme plante fourragère pour les ruminants.
Le sainfoin cultivé (Onobrychis viciifolia) s'est échappé des cultures pour envahir les champs secs et caillouteux surtout calcaires. Lui-aussi était autrefois très cultivé en Provence.
Dans les champs secs, on trouve aussi la cicutaire.
C'est l'Erodium commun appelé aussi "Bec-de-grue à feuilles de ciguë" (Erodium cicutarium).
L'Erodium est de la même famille que les géraniums sauvages ou ceux de nos jardins. Son nom vient du grec "erôdios" qui signifie héron, à cause de la forme de son fruit qui ressemble à un long bec d'oiseau.
Enfin, dans les sous-bois, le chèvrefeuille des bois (Lonicera Periclymenum) embaume les chemins. C'est une variété non grimpante qui ressemble à un sous-arbrisseau.
Le chardon est une plante typique du sud appartenant à la famille des Astéracées. Il y a beaucoup d'espèces différentes en Provence et je n'avais pas assez d'éléments pour différencier celui-ci, du coup je ne peux vous dire son nom exact. Il pousse en sous-bois.
Cette jolie centaurée typiquement méditerranéenne appartient à la même famille que les chardons. Elle est dépourvue d'épines sauf sur chacune des bractées de l'involucre, comme vous pouvez le voir sur la dernière photo. Il y en a 5 bien raides !
Pour info : l'involucre est situé sous la corolle, formée par les pétales de couleurs, et les bractées sont les petites feuilles qui le forme et semblent soudées les unes aux autres.
Celle-ci est la Centaurée rude (Centaurea aspera).
Voilà notre balade botanique est terminée pour aujourd'hui. J'espère qu'elle vous a plu. Déjà la nature a bien changé car le soleil commence à beaucoup trop chauffer et nous manquons de pluie (sauf hier !).
N'hésitez pas à me corriger si vous connaissez le nom d'une de ces plantes et que j'ai fait une erreur sur son identification. J'aime apprendre de mes erreurs.
Ce week-end encore je me mets en pause samedi (et comme d'habitude dimanche) et je vous retrouve donc dès lundi.
Bon week-end à tous...
et surtout une bonne fête
à toutes les mamans ce dimanche.
Elles le méritent bien !