Le weekend du 27 et 28 janvier dernier, la LPO invitait les personnes intéressées à compter les oiseaux de leur jardin pour la 12ème année consécutive. J'ai calculé que c'est seulement la cinquième année que je participe, pourtant je nourris les oiseaux en hiver depuis très longtemps mais je les compte seulement depuis que je n'ai plus de chat (ou quasiment puisque ma vieille Iris les dernières années ne chassait plus). Depuis, j'ai rapproché les mangeoires de la maison et je peux les observer plus facilement. 

Parfois, quand je réussis à faire des photos, je retourne sur le site entre deux comptages pour signaler la venue d'une espèce inhabituelle, mais c'est très rare. Dans mon jardin ne viennent que des oiseaux connus. 

Le weekend du comptage, comme pour tout le monde dans l'hexagone, il faisait très chaud pour la saison et dans mon petit hameau, les randonneurs, VTTistes et véhicules se sont succédés sans discontinuer tout le long de la journée. 

C'est donc le dimanche que j'ai décidé de compter les oiseaux entre 11heures et midi. C'est là que ce sont posés dans le jardin, le plus d'oiseaux différents. 

Pour les compter, je ne me complique pas la vie, je suis les conseils de la LPO, c'est-à-dire que je dresse une liste des espèces que je vois habituellement et je compte ceux qui se posent. Je note ensuite le nombre maximum d'oiseaux de la même espèce vus ensemble. 

Par exemple, si j'ai 1 seule mésange bleue, puis que plus tard dans l'heure, une autre vient boire tandis qu'une autre se nourrit. Je mettrais 2 sur le total final, ceci afin de ne pas risquer de compter deux fois le même oiseau car vous le savez, ils vont et viennent, se posent, repartent pour revenir aux mangeoires une minute, ou un quart d'heure après ! 

Par rapport aux autres jours, et en particulier aux jours de pluie ou de froid, je n'ai pu dénombrer que :

- des chardonnerets (il y en a eu 7 maximum en même temps).

- des mésanges bleues (3 max). 

- une seule mésange charbonnière. Elles se font rares cette année, pour ne pas dire inexistantes par rapport à quelques années en arrière. 

- Un couple de moineaux. 

- Un couple de tarins des aulnes. Je vous ai montré les différences dans mon article ICI. Ma première photo est un peu floue mais montre bien la différence entre les deux sexes.  Sur les deux dernières photos vous pouvez comparer la taille des tarins des aulnes avec celle des chardonnerets, beaucoup plus gros. 

- Un couple de pinson des arbres. Quand la femelle mange, le mâle n'est jamais bien loin, il surveille, perché sur une branche. Attention, la femelle peut se confondre avec un moineau femelle. 

Enfin je n'oublie pas mon petit titi, le rouge-gorge. Toujours timide, il vient souvent discrètement dès que les chardonnerets et les moineaux s'en vont. 

Un étourneau vient tous les jours dans mon olivier (il reste quelques olives) mais je n'ai pas eu l'occasion de le photographier. J'avoue que je les croyais tous partis. 

Une pie s'est posée sur mon abricotier mais dès qu'elle voit les chardonnerets, elle fuit, ils savent se faire respecter. Je ne l'ai jamais vu aux mangeoires même lorsqu'il a fait froid.

Pas de photos donc, mais ils ont été tous deux comptabilisés.  

Et voilà la copie d'écran du résultat sur le site dédié. Merci à Pascale de m'avoir donné l'idée de la faire, je n'y avais pas pensé. Ainsi je garde une trace pour comparaison l'année prochaine ! 

Pour en savoir plus, vous pouvez aller consulter le site de l'observatoire participatif de la LPO et du Museum national d'Histoire Naturelle. Il suffit de vous inscrire, de déclarer un jardin ou un balcon et de vous laisser guider. Il y a deux comptages par an (les derniers weekend de janvier et de mai) mais vous pouvez tout au long de l'année, déclarer vos observations, toutes les données leur sont utiles. 

Sur le site, on vous propose une fiche à remplir en ligne. Si vous avez observé une espèce qui ne se trouve pas sur la fiche, vous pouvez la déclarer à part et si vous ne savez pas reconnaître certains oiseaux, n'hésitez pas à envoyer des photos prises ce jour-là pour identification, surtout s'il s'agit d'espèces rares.

Ne se sont pas montrés par contre, le rouge queue noir, ni la fauvette à tête noire_ qui est pourtant venue prendre un bain plusieurs fois depuis le début de l'hiver_, et encore moins sa cousine la fauvette mélanocéphale encore plus discrète...

Dommage !

Pourtant ils sont bien là, j'ai même vu la fauvette à tête noire ce matin, mais c'est le jeu, il ne faut compter que ceux que l'on voit durant le créneau horaire défini. 

Et c'est avec ce couple de moineau, bien caché dans les branches que se termine mon article du jour...ils attendent leur tour à la mangeoire. 

J'espère qu'il vous a plu !