Les livres et moi, mes coups de coeur, mes découvertes, mes créations ou mes voyages : intellectuels, spirituels, botaniques ou culinaires...
Voilà encore un petit patrimoine bien connu des promeneurs qui se régalent à marcher sur les chemins de Provence.
Il est le plus récent des oratoires du village et on le considère comme le treizième car il ne fait pas partie des douze oratoires anciens de la commune...
En effet, il a été édifié en 1986 près du Foyer de Charité de Sufferchoix, en pleine campagne, un lieu propice aux croyants pour venir y faire des retraites, assister à des conférences ou des cycles d'études...mais aussi aux non-croyants car la garrigue et les forêts alentours offrent de nombreux chemins de balades aux promeneurs et sont ouverts à tous, bien que dans une propriété privée, dans la mesure où l'on respecte le calme du lieu.
Comme mentionné sur le site de la mairie du village ICI (et précisé dans les commentaires de mes lecteurs ci-dessous) il fut dessiné par Pierre Gazhanes et construit par un maçon, Jean Boyer aidé par quelques bénévoles appartenant à l'Association des Amis du Vieux Lambesc. Sa toiture ressemble à un four à pain et il est entièrement construit en pierres sèches.
C'est donc un oratoire moderne, dédié à la Vierge Marie. On l'appelle aussi, Oratoire de la Vierge Marie. Pour le retrouver facilement il faut savoir qu'il est situé à droite juste avant l'entrée du foyer quand on arrive tout simplement par la route, enfin je devrai dire par le chemin de terre...et que l'on a franchi le pont qui passe au-dessus du TGV.
Juste en face de l'oratoire, de l'autre côté de la petite route se trouve un ancien puits dont l'eau alimente toujours le foyer...L'auge a dû être levée pour pouvoir installer la pompe.
Juste à côté du puits, un banc et une petite table attendent le promeneur qui peut s'y installer un instant...
Et par-ci par-là, quelques vestiges du temps passé...ici les rouleaux qui servaient à dépiquer le grain sur l'aire de battage, nous rappellent que ces zones de campagne étaient habitées par des fermiers qui cultivaient la terre alentour.